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La Scena en ligne est le magazine numérique de La Scène Musicale.Contenu : Actualités, critiques de concerts, critiques de CD, interviews, nécrologies, etc.Rédacteur en chef : Wah Keung ChanRédactrice adjointe : Andreanne VenneISSN : 1206-9973

Dans une entrevue publiée sur le site web de l’Orchestre Métropolitain, la metteure en scène Lorraine Pintal a très bien résumé ce qu’il allait advenir de l’événement du 26 novembre à la Maison symphonique, repris le lendemain à l’Église Notre-Dane-des-Sept-Douleurs de Verdun: « Ce genre d’initiative est une rareté. Il ne faut pas manquer ce type d’expérience car ça nous permet à la fois de découvrir une autrice qu’on joue très peu sur nos scènes et de découvrir ce voyage musical que nous propose l’Orchestre Métropolitain. À mon avis, les thèmes abordés vont vous transformer, provoquer, faire rire et surtout…

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Mercredi 20 décembre, l’Opéra de Montréal présentait son Gala Talent en compagnie des 11 finalistes du concours d’entrée annuel à l’Atelier lyrique de la compagnie. Adrian Rodriguez, Justin Bernard et Wah Keung Chan ont assisté à cette finale déterminante pour la suite de la carrière des jeunes artistes. Voici leurs impressions. Heidi Duncan, soprano Un grand talent complet avec une belle maîtrise de son registre médian. – Adrian Technique solide, mais manque de personnalité vocale pour se démarquer. – Justin Tessa Fackelmann, mezzo-soprano Elle est prête à se lancer dans une carrière lyrique à part entière. Sa grande voix de…

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Neige sur Abidjan est le récit du voyage initiatique qu’Iannicko N’Doua a effectué en Côte d’Ivoire, son pays d’origine qu’il n’avait jamais connu. C’est un récit pudique qui raconte ses retrouvailles avec son père, narrées par le personnage du griot de la famille, au rythme d’un coupé-décalé justement revenu à la mode. Centre du Théâtre d’Aujourd’hui, jusqu’au 23 novembre https://theatredaujourdhui.qc.ca/ Iannicko N’Doua a été élevé par une mère québécoise, son père ivoirien et ancien étudiant à l’UQAM ayant dû retourner dans son pays d’origine alors qu’Iannicko n’avait que 4 ans. Les spectateurs apprennent au fil de la pièce que les…

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2024 a été une année monotone pour les grandes maisons de disques et une année instable pour les petites. Quatre maisons indépendantes se sont vendues – Hyperion à Universal, Bis à Apple, Chandos à Klaus Heymann, Divine Art à Rosebrook –, ce qui constitue le plus grand bouleversement depuis des décennies et nous amène à nous demander dans quelle mesure leur individualité têtue pourra survivre dans la décennie à venir. Quand je choisis l’album de l’année, je cherche des projets qui définissent l’époque et qui passeront l’épreuve du temps. L’enregistrement par Janine Jansens des concertos de Sibelius et du premier…

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La magie du Petit Prince, l’histoire classique pour enfants d’Antoine de Saint-Exupéry, peut être largement attribuée à la nature synesthésique de l’œuvre elle-même. L’interrelation entre l’art visuel et l’art narratif est au cœur de cette histoire : lorsqu’un pilote échoué dans le désert du Sahara rencontre un petit prince, celui-ci lui demande de dessiner un mouton qui mangera les baobabs de sa planète. Le 17 novembre, l’adaptation du Petit Prince par l’Orchestre Métropolitain pour acteurs et orchestre a cherché à ajouter un autre élément artistique à cette œuvre synesthésique : la musique. Il s’agit d’un projet très ambitieux. D’une part,…

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Ça se passait les 9, 10 et 11 novembre dans un espace inattendu pour un opéra aussi contemporain que possible, sous le dôme de la Société des arts technologiques. En pénétrant dans la place, on se questionne. Pas de sièges confortables, quelques cubes ici et là, les gens sont assis par terre et regardent la disposition des installations et des tribunes des instrumentistes. La mise en scène est manifestement inclusive et invite à l’interaction – on sent d’ores et déjà qu’on sera emporté par un concept unique – entre le public, la conceptrice qui signe aussi le livret, Marie-Annick Béliveau,…

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Le 12 novembre, Les Idées heureuses ont présenté leur deuxième concert de la saison à la salle Bourgie. Jamais je ne t’oublierai : échos du Moyen Âge dans nos chants du terroir consistait en un programme de musique folklorique française et canadienne-française ainsi que d’œuvres médiévales. Comme son titre l’indique, le programme a été conçu pour illustrer les échos de la musique médiévale dans nos chants du terroir. Le concert était divisé en cinq sections thématiques : mai, la mère, les fleurs, les pleurs, les adieux et les danses, chacune présentant une chanson folklorique, arrangée par Jean-François Daignault, et diverses œuvres médiévales.…

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L’Orchestre philharmonique et choeur des mélomanes de Francis Choinière a le vent en poupe. La jeunesse et le dynamisme du chef d’orchestre attire non seulement l’attention du milieu musical, enthousiaste à l’idée de compter dans ses rangs une nouvelle recrue, mais aussi le grand public qui sent certainement moins le poids de l’ancienneté rattachée à l’ensemble. Le choix de présenter les hits du classique, au sens où tous en ont au moins une fois entendu parler, contribue à l’attrait incontestable de ces concerts. Ainsi, on voit débarquer à la Maison symphonique une quantité d’auditeurs curieux qui souhaitent vivre ou revivre l’émotion,…

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Les sœurs Elkahna et Ines Talbi proposent fort à propos une nouvelle lecture d’Incendies, le célèbre texte de Wajdi Mouawad. Chez Duceppe, jusqu’au 30 novembre + en tournée partout au Québec du 7 février au 16 avril, Incendies – Théâtre Duceppe Elkahna et Ines Talbi sont autrices, poétes, compositrices, comédiennes et metteuses en scène. Reconnues pour leur versatilité et leur complicité artistique, elles partagent, à l’invitation de Duceppe, une mise en scène pour la première fois – et celle-ci est fort ambitieuse. C’est en effet à l’œuvre phare de Wajdi Mouawad, publiée en 2003 et portée à l’écran par Denis Villeneuve (2010) que les deux sœurs se sont attaquées, faisant…

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Le 16 novembre dernier, l’Opéra de Montréal a fait le pari de présenter pour la première fois de son histoire récente une œuvre méconnue du répertoire français. De toute la production, le chef d’orchestre, Jacques Lacombe, était le seul à l’avoir déjà interprétée. C’est dire la rareté de ce Hamlet, signé Ambroise Thomas. Mais quelle découverte, quelle abondance de thèmes musicaux, quel génie de l’orchestration ! Sans analyser la partition en détail, on peut d’emblée s’enthousiasmer pour le solo de saxophone, au début de la scène 2 de l’acte II, un geste aussi étonnant qu’admirable de modernité quand on sait que…

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