Jaeden Izik-Dzurko, piano, Santander, Hilton Head and Maria Canals 2022

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Le jeune pianiste Jaeden Izik-Dzurko a le vent en poupe en 2022 !

Quelques mois seulement après avoir décroché le premier prix aux concours de Hilton Head (mars) et de Maria Canals (avril), il a remporté l’or à deux autres reprises aux concours Shean (mai) et de Santander (août).

Pour le pianiste primé, les concours sont épuisants, surtout lorsqu’ils sont organisés coup sur coup. Les longs processus de pratique et de répétition sont déjà assez difficiles, mais chaque fois qu’il monte sur scène, il doit faire un effort conscient pour se calmer, puisqu’il trouve les concours plus angoissants que les prestations régulières.

« Je traite toujours chaque tour de concours comme une représentation, dit-il. Cela m’aide à rester concentré sur la musique plutôt que sur le résultat ou les réactions du jury. »

Toutefois, Izik-Dzurko trouve ces événements exaltants et gratifiants : « Les concours sont une source d’inspiration, car j’ai l’occasion d’entendre tant d’autres merveilleux musiciens et de grande musique. »

Pour le concours de Santander, le pianiste souhaitait un répertoire couvrant une variété de styles et de degrés de notoriété, afin de mieux représenter sa personnalité musicale. Il a associé des œuvres de grands compositeurs tels que Beethoven, Chopin et Rachmaninov à des œuvres moins connues comme la dernière sonate de Scriabine et l’Étude n° 12 : Prélude et fugue du pianiste canadien Marc-André Hamelin.

Scriabine et Rachmaninov sont les compositeurs préférés du musicien, tant dans sa pratique privée que dans les concours, car leurs belles mélodies permettent une utilisation imaginative et « idiomatique » du piano.

« Scriabine superpose des textures complexes pour produire des effets tout à fait uniques, et l’écriture de Rachmaninov est pleine d’innovations techniques et de riches sonorités orchestrales, dit-il. »

Izik-Dzurko affectionne également la musique de Sviatoslav Richter et de Mikhail Pletnev. « Leur jeu possède une profondeur et une ­sincérité remarquables, dit-il, et ils sont incroyables pour superposer différentes lignes musicales, donnant la priorité à la voix la plus importante tout en donnant une identité et une expression aux voix secondaires. »

Bien qu’il écoute beaucoup d’enregistrements de piano, il écoute tout autant, sinon plus, d’enregistrements d’orchestres, car ils ­l’incitent à rechercher la variété des sons et des timbres ainsi qu’un équilibre clair avec les autres instruments.

Comme ses deux parents jouent du piano, cet instrument a toujours occupé une place importante dans la vie d’Izik-Dzurko. Il a commencé à jouer à l’âge de 5 ans grâce aux leçons de son père, aujourd’hui ­professeur de musique dans une école secondaire.

« Bien que j’aime m’exercer et jouer seul, la plus grande joie que ­m’apporte la musique est de la partager avec un public », déclare-t-il.

Traduction par Mélissa Brien

www.jaedenizikdzurko.com

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