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L’autrice-compositrice-interprète, réalisatrice et activiste inuk d’adoption montréalaise Elisapie revient avec un nouvel opus, The Ballad of the Runaway Girl, qui sortira à la fin de l’été. L’album s’accompagne d’une trentaine de concerts déjà annoncés. Elisapie ira partout ou presque, de Lavaltrie où elle lancera sa tournée à Val-d’Or, en passant par Montréal où elle jouera le 27 septembre.
Pour l’écriture et la réalisation de son quatrième disque, Elisapie s’est inspirée de la vie du chanteur inuk Willie Thrasher. « Envoyé dans un pensionnat du Sud, privé de sa langue et de son mode de vie traditionnel, explique Elisapie, Willie Thrasher n’a pas eu un parcours facile, mais ce combattant m’a donné de la force et a influencé mon travail. » Wolves Don’t Live by the Rules, premier titre du nouvel album, est-il l’indice d’un retour aux sources ? N’a-t-elle pas chanté pour la première fois sur scène avec son oncle, leader d’un groupe de musique folk rock inuit ? Pendant la gestion de l’album, Elisapie s’est nourrie de la musique folk qu’elle écoutait durant sa jeunesse et qui a contribué à former son imaginaire : « Wolves est l’élément déclencheur du processus créatif de l’album ». Par ricochet, la chanson est également un chant de résistance et une ode à la survivance, au nomadisme, à l’esprit libre du peuple inuit et à sa spiritualité. Les images d’archives des années 1960 du vidéoclip montrent le vent de changement qui soufflait sur les communautés inuites à l’époque et nous renvoient à l’espoir qui anime aujourd’hui les cœurs des jeunes des Premières Nations.
www.elisapie.com
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