Navigation sur: La Scena en ligne

La Scena en ligne est le magazine numérique de La Scène Musicale.Contenu : Actualités, critiques de concerts, critiques de CD, interviews, nécrologies, etc.Rédacteur en chef : Wah Keung ChanRédactrice adjointe : Andreanne VenneISSN : 1206-9973

Critique du concert du 18 janvier 2023, à la Salle de concert du Conservatoire de Montréal On peut se questionner sur le processus derrière le choix des pièces que fait le Quatuor Molinari pour ses concerts relevés d’innombrables découvertes plus fascinantes les unes que les autres. Il décroche, pour leur public fidèle, des surprises à chacun de leurs concerts. Cette soirée ne faisait pas l’exception à la règle. Olga Ranzenhofer, violon, fondatrice du groupe qui en est à sa 26e saison, nous emporte dès l’ouverture du concert dans ses ingénieuses narrations pour chaque pièce. Elle le fait, aidée de sa…

Partager:

Brahms Sonatas: **** American Stories: *** La clarinette solo de l’Orchestre philharmonique de New York peut se targuer d’être la meilleure d’Amérique. Il a joué pendant une décennie au Met, a chanté la sérénade de Barack Obama lors de son investiture, a commandé des morceaux de musique nouvelle pour son instrument et est professeur à Juilliard, recherchant activement des étudiants issus de milieux sous-représentés. Quant à la musique, il a peu de semblables. En deux parutions simultanées, j’avais hâte d’entendre ce qu’il faisait de la dernière paire de sonates de Brahms, écrites pour clarinette (ou alto) et piano. Ces…

Partager:

Le compositeur José Evangelista nous a quittés le 10 janvier 2023. Lisez ci-dessous notre interview et notre article sur son héritage, issus de notre numéro d’octobre 2017. Compositeur en constante évolution – José Evangelista Par Adrian Rodriguez / le 10 octobre 2017 José Evangelista est un compositeur qui illustre parfaitement la diversité culturelle et l’évolution historique du Canada et de Montréal. À l’instar d’un grand nombre d’Espagnols de sa génération au début des années 1970, Evangelista cherchait à échapper à la dictature de Francisco Franco et à trouver une meilleure vie. Mais il n’arrive pas en droite ligne au Canada.…

Partager:

Le bicentenaire du plus grand compositeur belge vient de se terminer sans que sa réputation morose subisse de changement tangible. Lorsque j’étais enfant, les grands chefs d’orchestre se disputaient l’interprétation de la Symphonie en ré mineur de Franck. Ses points culminants étaient des succès garantis et les interprètes de ses Variations symphoniques pour piano et orchestre ne manquaient pas. Aujourd’hui, elles prennent la poussière. La Symphonie en ré mineur est une œuvre tardive. Franck avait 66 ans au moment de sa création à Paris en 1889 et il était vénéré en tant qu’organiste de Sainte-Clotilde et professeur de composition au…

Partager:

Joie! RACONTARS ARCTIQUES, l’adaptation pour la scène – marionnettes de table, musique et bruitage en direct – des bandes dessinées éponymes de l’auteur danois Jørn Riel est de retour. Du 7 au 11 février, Aux Écuries Pour entamer dignement ce mois dédié au théâtre d’objet et à la marionnette,  le Théâtre Aux Écuries ouvre sa saison d’hiver avec RACONTARS ARCTIQUES,  tirées des recueils qui rassemblent une série d’histoires improbables, rapportées par l’auteur danois qui a séjourné seize ans au Groenland. Ce spectacle du collectif La ruée vers l’or (Alexandre Harvey, compositeur et multi-instrumentiste, et Anne Lalancette, marionnettiste professionnelle) coproduit avec…

Partager:

Le 17 décembre, l’Orchestre et chœur philharmoniques du Nouveau Monde présentaient un programme tout-Vivaldi composé des fameuses Quatre saisons, en première partie, et du Gloria, en deuxième partie. Pour l’occasion, le Maestro Michel Brousseau accueillait le violoniste Alexandre Da Costa, également chef attitré de l’Orchestre symphonique de Longueuil. Des éclairages projetés sur le magnifique portique, à l’arrière du chœur de l’église Saint-Jean-Baptiste de Montréal, variaient du vert au jaune, puis du jaune au magenta et, enfin, du magenta au blanc-gris pour illustrer le changement des saisons. En tant que soliste, M. Da Costa s’est montré à la fois très fluide…

Partager:

La semaine dernière, l’Orchestre symphonique de Montréal présentait une série de concerts mettant à l’honneur Barbara Hannigan et la Symphonie fantastique de Berlioz. En première partie de programme, la soprano néo-écossaise était en pleine lumière pour interpréter deux œuvres exigeantes de musique contemporaine. Elle a ouvert le concert en apparaissant tout en haut de la salle au niveau de l’orgue Pierre-Béique, à l’endroit même où l’organiste joue d’habitude aux claviers. Elle a assuré à elle seule l’interprétation de Djamila Boupacha, pièce virtuose de Luigi Nono, en chantant de la première à la dernière note sans accompagnement. De toute évidence, il…

Partager:

Repérez l’intrus ici (les deux derniers mots peuvent être lus comme un générique de production). Janacek et Bartok occupaient une tranche de l’Europe centrale et orientale, partageant un riff de rythmes décalés et un penchant pour les quarts de tons, presque atonaux. Brahms ne faisait rien de tout cela. Il était un Hamburger d’origine, d’inclination et de régime alimentaire. Ce qu’il fait dans cet album de sandwichs slaves et baltes est franchement insondable. Les interprètes, Fazil Say et Patricia Koptachinskaya, sont respectivement turc et moldave, assez proches de Janacek et Bartok. L’attaque de violon de PatKop dans la sonate…

Partager:

Le 1er décembre, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, l’Orchestre classique de Montréal présentait la première – mondiale, également – d’un cycle de chansons inspiré des mémoires de Derek Jarman (1942-1994). Composé par Matthew Ricketts sur un livret de Mark Campbell d’après le journal autobiographique Modern Nature du cinéaste et activiste homosexuel britannique, Unruly Sun mettait en vedette le ténor libano-américain Karim Sulayman dans une mise en scène de Michel-Maxime Legault et sur fond d’images soigneusement choisis par le librettiste pour illustrer l’intrigue. Le compositeur, qui était à la baguette d’une formation réduite de l’OCM…

Partager:

Dernière semaine de QUI A TUÉ MON PÈRE, d’après l’auteur français Édouard Louis, dans une mise en scène épurée de Jérémie Niel. Un spectacle vraiment digne d’intérêt, avec une équipe d’enfer: Félix-Antoine Boutin livre le texte avec finesse, soutenu par Martin Faucher, très solide. Jusqu’au 10 décembre quatsous.com QUI A TUÉ MON PÈRE est tiré du troisième roman, éponyme, d’Édouard Louis. Un écrivain parisien gay, Eddy, rend visite à son père gravement malade, avec qui il avait coupé les ponts, dans le nord de la France. Il revisite son enfance, ose parler au père, qui ne valorisait que la masculinité brute.…

Partager:
1 30 31 32 33 34 102