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La Scena en ligne est le magazine numérique de La Scène Musicale.Contenu : Actualités, critiques de concerts, critiques de CD, interviews, nécrologies, etc.Rédacteur en chef : Wah Keung ChanRédactrice adjointe : Andreanne VenneISSN : 1206-9973

Cette année a été marquée par les Variations Goldberg : Yunchan Lim, la fin de la tournée mondiale de Víkingur Ólafsson, Mahan Esfahani au clavecin, une version pour deux guitares chez Warner, une version en trio chez Evil Penguin, une contemplation tranquille enregistrée dans la cathédrale d’Ely. La plupart de ces albums feront parler d’eux pendant des années. Mais le choix du disque de l’année ne se résume pas à la postérité. Il s’agit d’une idée qui a changé notre façon de penser. Il peut s’agir d’un album conceptuel, comme celui d’Anna Fedorova qui mêle Gershwin et le swing français,…

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Ce n’est pas si souvent qu’on a la chance d’entendre l’Orchestre symphonique de Montréal dans du répertoire baroque. En ce mois de décembre, Raphael Payare a choisi de programmer Le Messie de Haendel, une œuvre emblématique non seulement du 18e siècle, mais de la période du temps des fêtes, dans la pure tradition anglophone. Pour l’occasion, la Maison symphonique était pleine à craquer. Le choix des solistes invités s’est avéré gagnant. La basse britannique Roderick Williams a été impressionnante en tous points : un confort autant dans l’aigu que dans le grave, une virtuosité infaillible, une expressivité bien songée, et…

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Après 3 semaines de concerts intensives, l’édition 2025 du Festival international Bach Montréal s’achevait officiellement le 7 décembre dernier, à la Maison symphonique, par le second concert – en deux soirs d’affilée – de Rudolf Lutz et du chœur de la Fondation Bach de Saint-Gall. Le chef et claveciniste suisse, joint pour l’occasion par l’orchestre du festival, dirigeait depuis son siège d’interprète, dos au public, la Passion selon Saint Jean du compositeur allemand. En préambule, la fondatrice et directrice artistique du festival Bach, Alexandra Scheibler, racontait sa découverte de l’ensemble baroque européen, il y a de ça plusieurs années, et…

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L’un des portraits les plus vivants de Gustav Mahler a été brossé par un compatriote tchèque qui, comme Mahler, était un esclave salarié dans le Hambourg des années 1890. Mahler était payé pour diriger 120 soirées à l’opéra sans avoir son mot à dire sur la direction artistique. Foerster, dont l’épouse Berta Foersterová était la soprano vedette de Mahler, trouva du travail comme critique musical tout en composant des partitions orchestrales qui ne furent jamais jouées. Mahler trouva des amis pour financer la première représentation de sa seconde symphonie à Berlin. Celle de Foerster ne fut jamais jouée. Lorsque Mahler…

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Le 3 décembre dernier, dans une Église Saint-Jean-Baptiste remplie, mais pas pleine, le chœur de l’Opéra de Montréal se présentait en vedette d’un concert pot-pourri consacré, comme il se doit, à de grands noms de l’art lyrique. Après les représentations de Jenůfa, à la fin du mois de novembre, il était de bon ton de retrouver les choristes dans deux des langues les plus répandues de l’opéra, l’italien et le français. La seule incursion dans un autre univers linguistique – qui, de plus, dépassait largement les frontières du XIXe siècle – était une interprétation du chœur final de Another Brick…

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J’ai failli renoncer à écouter cet album après avoir lu la note de pochette annonçant que « Chostakovitch était connu pour son attitude enjouée au début de sa carrière de compositeur ». Un bon vivant, n’est-ce pas ? Au cours de ses dix premières années en tant que compositeur, il était trop occupé pour s’amuser, et par la suite, il a été opprimé. L’humour qu’il affichait était plutôt noir. Nous avons ici un ensemble de musiques de films et de théâtre, dont certaines ont été reconstituées par le chef Mark Fitz-Gerald. Aucune des meilleures créations de Chostakovitch. Les interludes de…

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En entrant dans la salle Bourgie du Musée des Beaux-Arts de Montréal, le 25 novembre dernier, on était bien curieux de savoir ce qui allait se passer, comment ce concert des Idées heureuses allait tourner… et qui était ce compositeur assis à une table à manger, dos au public, peaufinant ses dernières orchestrations avant que les musiciens de la Chambre du Roy n’arrivent. M. Delalande les recevait chez lui pour une répétition générale, au 7 de la rue des Recollets, en présence d’un cuisinier très serviable et très en verve, apportant le courrier, donnant à boire et à manger et…

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Le célèbre cinéaste canadien Atom Egoyan met en scène Jenůfa, l’opéra signature de Janáček. Marie-Adeline Henry y est remarquable et les chanteurs ont de la prestance. À la Salle Wilfrid-Pelletier, du 22 – 30 novembre 2025  operademontreal.com   Jenůfa, l’œuvre qui a fait la réputation de Leoš Janáček, a déjà été présentée à Montréal en 1967 puis en 1997. La coproduction du Pacific Opera Victoria et de l’Opéra de Montréal, qui était programmée en 2020 mais avait dû être reportée pour cause de pandémie, s’est installée à la Salle Wilfrid-Pelletier pour trois représentations dont une matinale (le 30 novembre à 14 h).…

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Ça faisait 7 ans que Jakub Józef Orliński n’avait pas remis les pieds à Montréal. Et, comme en 2018, c’est grâce au Festival Bach de Montréal, avec le soutien du Consulat général de Pologne, que l’on devait son retour dans la métropole, le 24 novembre dernier, en compagnie cette fois de son partenaire artistique, Michał Biel.  Depuis 7 ans, le contre-ténor de 35 ans marque de son empreinte le milieu de la musique classique au sens large, par sa voix unique, ses collaborations éclectiques et son talent parallèle pour le breakdance, qui a déjà fait couler beaucoup d’encre. Résultat :…

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Le 22 novembre dernier, à l’occasion de la première d’une série de trois représentations à la salle Wilfrid-Pelletier, Jenůfa faisait son grand retour au programme de l’Opéra de Montréal. La compagnie n’avait plus produit cette œuvre depuis 1997, a rappelé le nouveau directeur général Jean-Pierre Primiani en préambule de la soirée ; l’occasion donc, pour beaucoup d’auditeurs, de découvrir la musique de Leoš Janáček, son sens de la mélodie et son écriture orchestrale. Dommage que cet opéra n’ait pas fait salle comble, alors qu’il le mérite amplement. Le compositeur tchèque fait indéniablement partie des très grands à s’être attelé au genre de…

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