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Né en 1986, Lukáš Vondráček est l’un des jeunes pianistes les plus en vogue actuellement. En 2016, il remporte le premier grand prix du Concours Reine Élisabeth de Belgique, le propulsant au sommet, lui qui avait déjà une carrière bien arrimée dans le milieu musical.
Initié très tôt par sa mère, pianiste professionnelle elle-même, le pianiste fait ses débuts sur scène très jeune et compte à 20 ans plus de huit cent cinquante concerts dans pas moins de vingt-huit pays différents. Il réalise notamment sa première tournée internationale à l’âge de 10 ans et fait ses débuts au Carnegie Hall à l’âge de 16 ans. Depuis, il a parcouru les cinq continents et totalise plus de mille concerts.
Lukáš Vondráček, né en Tchéquie, est très tôt repéré par Vladimir Ashkenazy qui l’introduit sur les scènes du monde entier, lui offrant l’occasion de se produire à ses côtés, notamment en République tchèque. Par la suite, il a étudié avec Hung-Kuan Chen au New England Conservatory, à Boston, dont il est diplômé depuis 2012. Il a remporté les concours internationaux de Hilton Head, San Marino et Unisa ainsi qu’un prix spécial au concours Van Cliburn en 2009. Il se produit avec des orchestres reconnus comme le BBC Philharmonic, le Hong Kong Philharmonic, l’Ochestre de la NHK, l’Orchestre national de Belgique, le Baltimore Symphony Orchestra, sous la baguette de grands chefs comme Marin Alsop, Vladimir Ashkenazy, Christoph Eschenbach et Paavo Järvi.
N’ayant pas un engouement prononcé pour les concours, le musicien pourra continuer de montrer toute l’étendue de son talent aux quatre coins de la planète, puisqu’il est d’ores et déjà engagé dans de très nombreuses salles et avec différents orchestres. Il a d’ailleurs fait tout récemment ses débuts avec le Philadephia Orchestra. Il dit lui-même préférer les concerts aux concours, qu’il trouve moins naturels.
Armé d’une palette sonore hors norme, le jeune pianiste peut s’appuyer sur son sens du détail, sa facilité à transmettre les émotions au public et son art des contrastes qui avaient tant conquis le public et le jury du concours Reine Élisabeth en 2016. Lors de la finale, il livra une interprétation très personnelle et convaincue de l’imposé, A Butterfly’s Dream, de Claude Ledoux, appris en quelques jours (c’est là le principe du concours où les candidats accédant à la finale sont cloîtrés dans un bâtiment et doivent étudier une partition inédite pendant une semaine sans aucun contact avec l’extérieur). Son 3e concerto de Rachmaninov fut une version réfléchie, sensible, passionnée et profonde. D’ailleurs, en remportant ce concours, Lukáš Vondráček montre qu’il est l’un des pianistes les plus prometteurs de sa génération, mais aussi qu’il est le digne héritier de son mentor, Ashkenazy, qui remporta le concours en 1956.
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