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Le documentaire Lepage au Soleil : à l’origine de Kanata, de la cinéaste Hélène Choquette, vient-il clore la tourmente qui a déferlé l’été dernier, des deux côtés de l’Atlantique ? La critique de La Scena. Vous vous souvenez de l’affaire Kanata ? L’été dernier, le projet d’un spectacle sur l’arrivée des Européens chez les peuples des Premières Nations, n’incluant aucun représentant des Premières Nations, est éventé. Le scandale éclate et on accuse Ariane Mnouchkine et Robert Lepage, les créateurs de cette pièce qui n’a pas encore été vue, d’appropriation culturelle. Refusant les débats enflammés, Lepage répète posément qu’il répondra par le biais…

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Kateri Tekakwitha a longtemps fait partie du programme scolaire québécois. Jeune fille mohawk du XVIIe siècle qui demanda à être baptisée à l’adolescence et a fait vœu de chasteté, elle est devenue en 2012 la première personne autochtone d’Amérique du Nord à être canonisée. Les artistes autochtones lui paient maintenant leur propre forme d’hommage en présentant Saia’tatokénhti: Honoring Saint Kateri, une présentation multimédia de 35 minutes avec musique de la compositrice Odawa Barbara Croall, paroles de l’écrivain mohawk Darren Bonaparte et visuels et chorégraphie par le réalisateur autochtone colombien Alejandro Ronceria. La première le 19 octobre à 19 h 30 à l’église…

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Nadia Myre Réparer les blessures Née à Montréal en 1974, Nadia Myre est une artiste algonquine membre de la nation anishinabeg de Kitigan Zibi. Elle détient une maîtrise en arts visuels de l’Université Concordia et un diplôme de l’Emily Carr University of Art and Design de Vancouver. Par la sculpture, la vidéo, la création de bandes sonores et la photographie, elle se réapproprie l’histoire et les pratiques ancestrales des Autochtones afin d’en montrer les traces et les blessures, afin aussi de critiquer les abus et le racisme. Son œuvre revisite l’histoire et les luttes des Premières Nations en explorant les…

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La grande cinéaste, artiste graveure, chanteuse et conteuse d’origine abénaquise Alanis Obomsawin est une artiste autochtone incontournable. Membre de l’Ordre du Canada, grande officière de l’Ordre national du Québec, titulaire de 22 doctorats honoris causa, Alanis Obomsawin est arrivée à l’ONF en 1967 comme consultante pour rapidement passer derrière la caméra et y rester, créant un corpus d’œuvres sans égal. Le chemin de la guérison, le 50e et plus récent film de la prolifique cinéaste, rend compte de l’enrichissement et de l’autonomisation d’une communauté crie du Manitoba grâce à un modèle d’éducation adapté aux jeunes de la communauté. Alanis Obomsawin…

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La cinéaste Manon Barbeau a longtemps travaillé comme scénariste et réalisatrice pour Télé-Québec et l’Office national du film du Canada (Les enfants du Refus Global, L’armée de l’ombre, etc.). La documentariste n’est pas issue des Premières Nations, mais elle s’y intéresse depuis toujours. C’est au cours d’un tournage avec de jeunes Attikameks qu’elle a pris la mesure de la détresse des jeunes des Premières Nations. Afin de canaliser leurs talents dans des projets cinématographiques et musicaux, Manon Barbeau décide de fonder le Wapikoni mobile, avec l’aide du conseil de la nation attikamek, du conseil des Jeunes des Premières Nations et le…

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Lui-même issu de la nation innue, André Dudomaine a d’abord cofondé la Semaine de cinéma régional en Abitibi-Témiscamingue, qui allait devenir le Festival international d’Abitibi-Témiscamingue. L’ancien professeur de l’Université Concordia voit aussi en Présence autochtone un pont qui relie les communautés et la ville. Le festival est la preuve que cette relation est fertile : pour nombre d’artistes dont le travail prend racine dans l’humus patrimonial, le festival est un tremplin vers l’international. L’art autochtone a ses propres réseaux de distribution qui échappent totalement aux grands médias et le festival s’est beaucoup bâti sur ces partenariats. Présence autochtone expose au grand…

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La compagnie de théâtre des Premières Nations Ondinnok a été la première au Québec à rêver de donner de nouveaux moyens d’expression dramatique à sa communauté. Ondinnok est un mot huron qui désigne un rituel théâtral de guérison qui dévoile le désir secret de l’âme. Né dans l’urgence d’une véritable reconstruction culturelle, le théâtre d’Ondinnok vise à reconquérir un imaginaire, une terre de rêve et à rapatrier une mémoire pour dégager un avenir. Depuis sa première création Le Porteur des peines du monde (1984) et donc au cours de plus de trente années de créations métamorphiques, Ondinnok nous a entrainés dans…

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Chorégraphe et artiste multidisciplinaire d’origine métissée ojie-crie et menonnite dont la compagnie est basée à Montréal, défenderesse reconnue des droits de la personne par le Centre commémoratif de l’Holocauste de Montréal, Lara Kramer met en contraste les relations brutales qu’entretiennent les peuples autochtones avec la société coloniale. Lara fait partie du corps professoral d’Indigenous Dance Residency au Banff Centre et son œuvre traite des cicatrices laissées par le génocide culturel. L’œuvre Fragments (2009) est inspirée des histoires de sa mère dans les pensionnats canadiens, Native Girl Syndrome (2013) de l’intériorisation des traumas chez les femmes autochtones et Windigo (FTA-2018 +…

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La culture autochtone actuelle est florissante à Montréal, et la production théâtrale n’y fait pas exception. Parmi les artistes qui participent à ce mouvement de renouveau culturel, la performeuse et comédienne Émilie Monnet tient un rôle de premier plan. Sa pratique artistique contribue au rapprochement des artistes de différentes nations, provoque des rencontres et contribue à faire découvrir la richesse des arts d’ici et d’ailleurs. Selon elle, l’avenir de l’art autochtone est prometteur « parce que Montréal est en train de devenir une plaque tournante en ce domaine », créant un pôle d’attraction pour les artistes de tous horizons. En 2011, Émilie…

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Auteure, conteuse et réalisatrice très engagée sur la scène artistique autochtone, Joséphine Bacon est une formidable ambassadrice de la culture innue. En peu de mots, mais avec une force extraordinaire, elle donne la parole à son territoire et à ses habitants.Le territoire au cœur de la poésie« Ma richesse s’appelle saumon, ma richesse s’appelle caribou, mon feu s’appelle épinette noire… ». Le poème Ma richesse s’appelle illustre l’importance du territoire dans l’œuvre de Joséphine Bacon. Une vision qui s’inscrit profondément dans la pensée autochtone où toute vie est liée à la terre qui nous abrite et avec laquelle les hommes se doivent…

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