Critique de disque : Rossini – Sei Sonate a quattro (Leaf Music)

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Rossini: Sei Sonate a quattro

Mark Fewer, Yolanda Bruno, violons. Julian Schwarz, violoncelle. Joel Quarrington, contrebasse.

Leaf Music LM240 (deux disques)

★★★★

Rossini n’est pas souvent considéré comme l’un des grands prodiges, mais les six Sonate a quattro, écrites au cours de l’été 1804, à l’âge de 12 ans, témoignent de sa précocité. Écrites pour deux violons, violoncelle et contrebasse, elles se distinguent non seulement par un phrasé équilibré et une modulation appropriée, mais aussi par un sens proto-opératique de l’amusement et du drame. L’andante du
n° 3 scande l’introduction d’une scène pour un soliste vedette et le mouvement final Tempesta du n° 6 invite à la comparaison avec Vivaldi par son style fougueux. L’écriture pour les instruments est entièrement idiomatique; bien qu’il y ait quelques problèmes d’intonation dans le n° 4, la ligne supérieure est généralement élégante. Joel Quarrington est ferme, mais jamais lourd sur le fond. L’enregistrement réalisé dans les locaux de la Lunenburg Academy of Music Performance semble naturel. Ces disques ou téléchargements constituent une bonne écoute classique conviviale. Il faut reconnaître au jeune Rossini le mérite d’avoir écrit chacune de ses sonates en trois mouvements dans une tonalité différente – un autre signe de sa précocité.

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A propos de l'auteur

Arthur Kaptainis has been a classical music critic since 1986. His articles have appeared in Classical Voice North America and La Scena Musicale as well as Musical Toronto. Arthur holds an MA in musicology from the University of Toronto. From 2019-2021, Arthur was co-editor of La Scena Musicale.

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