This page is also available in / Cette page est également disponible en: English (Anglais)
Le trio Fibonacci présentera cette année une série de quatre concerts à la salle Bourgie. L’ensemble sera entendu le 26 octobre prochain sur pianoforte et cordes en boyau. Cette expérience rare et particulière d’entendre les grands trios de Mozart, Mendelssohn et Schuman sur instrument d’époque enthousiasme les trois musiciens . « Ce sera un concert unique, parce que jouer un répertoire classique au pianoforte, cela ne s’entend pas souvent. Non seulement il n’y a pas beaucoup d’interprètes qui le font, mais surtout la disponibilité des instruments d’époque pose un problème. J’ai l’impression que ces œuvres, bien que déjà vivantes sur un piano moderne, vont prendre une nouvelle vie sur un piano d’époque, elles vont revêtir de nouvelles couleurs, les cordes résonneront et vibreront encore davantage. Je suis certaine que dans la salle Bourgie, l’effet sera merveilleux. Je pense que, public ou interprète, tout le monde y trouvera quelque chose. » dit Julie-Anne Derome, la violoniste du trio.
Le deuxième concert, le 2 décembre, présentera un répertoire français. Deux compositrices, Cécile Chaminade et Mel Bonis, peu connues de nos jours mais bien considérées en leur temps, seront à l’honneur et se partageront le programme avec un géant du répertoire, Ravel. Le Trio Fibonacci nous propose d’entendre du répertoire différent et de vivre une expérience remarquable. « On ne pensait pas à faire une distinction entre les genres – compositeurs et compositrices –, c’est simplement que nous sommes intéressés par les trios de Chaminade et de Bonis depuis longtemps et nous avons enfin trouvé le bon moment pour présenter ces œuvres qui ne sont pratiquement jamais jouées. »
À son troisième concert, le 4 mars 2023, le trio Fibonacci revêtira son âme slave pour interpréter deux envoutants trios des compositeurs tchèques Dvořák et Smetana. Les deux œuvres au programme font partie des coups de cœur musicaux des artistes. « Le trio de Smetana, qui adhère à la tradition des grands trios élégiaques tout comme ceux de Tchaïkovski et Rachmaninov, est un récit autobiographique émouvant, et laisse le public rempli d’émotion. Tandis que le troisième trio de Dvořák, moins joué que son trio Dumky, se veut tout aussi beau et puissant »
C’est le 13 mai 2023 que le trio Fibonacci clora sa série à la salle Bourgie avec son concert signature de compositions minimalistes. « C’est un programme que l’on a l’habitude de présenter parce que très attendu de notre public. Cette année, on poursuit la tradition avec l’interprétations de nos adaptations de plusieurs œuvres minimalistes. » Il y aura au programme des œuvres de Beethoven, Max Richter, Armand Amar, Ludovico Einaudi, Philip Glass et Michael Nyman. Le trio interprétera également une création de la compositrice québécoise Marie-Pierre Brasset. « Elle avait écrit une première œuvre pour nous il y a quelques années, qu’on avait beaucoup aimée, et on a voulu lui commander une plus grande œuvre. »
Le trio Fibonacci a établi un public fidèle qui les suit à la salle Bourgie comme ailleurs. « Il est difficile de déterminer quel serait le point culminant de notre saison parce que tous nos programmes sont élaborés avec beaucoup d’enthousiasme et ils ont chacun une saveur particulière, mais on avoue avoir vraiment hâte de débuter la saison au mois d’octobre avec pianoforte à la salle Bourgie, qui est toujours un lieu tellement agréable. »
En plus des concerts à la salle Bourgie, le trio Fibonacci sera en concert au Centre d’art de Richmond le 19 novembre, au Pavillon de l’île à Châteauguay le 20 novembre, au conservatoire de Montréal le 25 novembre, à la Maison des arts de Laval les 19 et 26 février, au Isabel Bader Centre for the Performing Arts à Kingston le 9 mars et au Théâtre Alphonse-Desjardins à Repentigny le 24 mars.
This page is also available in / Cette page est également disponible en: English (Anglais)