Critique CD | Consolations (ATMA Classique, 2022)

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Consolations
Antoine Malette-Chénier, harpe
ATMA Classique, 2022

Il y a beaucoup de beauté à trouver dans Consolations, un album de harpe solo d’Antoine Malette-Chénier, mais il y a aussi beaucoup de potentiel manqué.

Le harpiste commence par une interprétation de la Contemplation d’Henriette Renié, dont la nature simple prépare le terrain pour un album flottant et calme. La Fantaisie sur des thèmes du « Faust » de Gounod, d’Albert Zabel, donne ensuite au musicien l’occasion de jouer avec les conventions musicales communément associées à la harpe − des fioritures arpégées et célestes aux mélodies staccato puissantes, mais lentes. Ce rapprochement permet aux auditeurs de découvrir la harpe et d’en explorer les subtilités en tant qu’instrument solo.

Mais pendant la demi-heure suivante, les choix de répertoire de Malette-Chénier ne permettent pas de tirer profit de cette configuration. In the Garden de Charles Schuetze et Rêverie d’Alphonse Hasselmans tentent de développer une certaine mystique, mais le manque de mélodies identifiables dans les compositions qui les accompagnent rend stagnante la prestation autrement agréable du harpiste.

Et ce, jusqu’à ce que l’auditeur atteigne le morceau titre de l’album, Consolations, une série de six œuvres pour piano solo composées par Liszt et arrangées pour harpe par Sylvain Blassel. L’accent mélodique plus fort tout au long de l’album, notamment dans le Lento placido, la troisième œuvre, offre une expérience plus mémorable qui rachète l’album.

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