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Bach: Goldberg Variations
Sarah Hagen, piano
★★★★☆
La première chose qu’on remarque sur l’enregistrement autoproduit par Sarah Hagen des Variations Goldberg de Bach est sa durée de 1 heure 42 minutes, qui s’étend sur deux disques. C’est plus long que l’enregistrement de 78 minutes d’Angela Hewitt (Hyperion) en 2018, et beaucoup plus long que l’enregistrement phare de Glenn Gould en 1955 ou son dernier de 1981. Celui de Hewitt avait été joué avec reprises, tandis que le Gould de 1955 avait notoirement été joué sans reprises et était considéré comme trop rapide par Gould lui-même, dont le dernier enregistrement était plus introspectif. En tant qu’amateur de la version de 1981 de Gould, avec son bourdonnement sous-jacent, je me suis souvenu de l’ampleur de son aria d’ouverture en écoutant le premier morceau de Hagen. Elle arrive à maintenir ce sentiment d’ampleur tout au long de sa version. Le jeu est cohérent, senti, et véhicule un sens du devoir, y compris dans la touchante pièce 26. Il y a quelques problèmes mineurs dans les variations ultérieures – un peu trop de staccatos dans la pièce 20, certains trébuchants dans les nos 24 et 30. Son utilisation d’ornements ici et là est un ajout de bon ton. Enregistré en 2020 pendant le confinement, c’est une prestation sincère qui mérite d’être ajoutée à la collection.
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