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Pour la première fois de ses 111 ans d’existence, le Prix d’Europe 2022 a été décerné à un altiste. « Cela représente un véritable succès pour moi, confie Wilhelm Magner, dont le prix est assorti de la somme de 50 000 $. Cela n’aurait pas été possible sans le soutien de mon professeur à McGill, André Roy, au cours des trois dernières années. » Magner se dirige vers l’Université Yale cet automne, pour commencer sa maîtrise dans le studio d’alto d’Ettore Causa.
Comme de nombreux altistes, Magner commence par jouer du violon. « Enfant, je voulais d’abord jouer de la flûte, mais après avoir regardé Un violon sur le toit, j’ai décidé que je devais jouer du violon », se souvient-il. Il est immédiatement tombé sous le charme de l’enregistrement du Concerto pour violon de Tchaïkovski par Jascha Heifetz. « C’était mon premier grand amour musical et j’ai dû l’écouter au moins 100 fois au cours du premier mois – jusqu’à ce que je m’en lasse et que je doive aller écouter d’autres concertos ! » Ce n’est que pendant la pandémie de COVID-19 qu’il est passé à l’alto. « J’ai fait la majorité de mes leçons d’alto en ligne pendant presque deux ans, dit-il. Le fait d’être enfermé à la maison m’a vraiment permis de travailler beaucoup. »
En juillet, Magner s’est rendu en Suisse pour participer au Festival Menuhin de Gstaad. En mars prochain, il reviendra à Montréal pour jouer le Concerto pour alto de William Walton avec l’Orchestre symphonique des jeunes de Montréal. Parallèlement à sa vie de musicien, M. Magner est un passionné d’échecs – il envisageait même une carrière de joueur d’échecs professionnel avant que le violon et l’alto le séduisent. Jetez un coup d’œil à sa chaîne YouTube consacrée aux échecs.
Traduction par Mélissa Brien
* Reproduit avec autorisation à partir de cbc.ca/music/30
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