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Nouveau titulaire de l’orgue de la Cour royale de Stockholm, Johannes Skoog puise son inspiration dans tous les aspects de l’interprétation : les instruments, les lieux et les collaborateurs. Ses souvenirs les plus marquants portent sur la façon dont le son et l’espace peuvent s’harmoniser. Son objectif est d’être un jour totalement libre au clavier, d’écouter, de ressentir et de laisser la musique prendre des chemins inattendus.
« Le peintre Paul Klee a dit un jour qu’il faut peindre ce qui ne peut être peint; je crois que c’est aussi vrai en musique, et c’est là que je veux aller. » Fort de sa formation approfondie et de ses récentes victoires au CIOC 2024, Skoog prouve qu’il est sur la bonne voie.
L’organiste rencontre néanmoins des difficultés : « Le plus difficile [dans un concert]est de conserver son énergie et sa concentration jusqu’au moment où cela compte vraiment. En tant qu’organistes, nous ne pouvons pas emporter notre instrument et disposons souvent de peu de temps pour développer une véritable relation avec lui. » Il peut donc être plus difficile de trouver un calme immédiat sur scène. Mais lorsque la concentration s’installe, affirme Skoog, la sensation est incomparable.
Lorsqu’il ne joue pas, l’organiste suédois aime cuisiner et partager du vin avec ses proches. Il affirme que s’il n’était pas devenu musicien, il serait devenu chef. « Je trouve souvent des parallèles entre le goût et le son : le bouillon c’est la basse, l’amertume, le registre le plus sombre, et l’acidité, l’arôme le plus clair. »
Skoog a hâte de rencontrer de nouvelles personnes, de nouveaux instruments et de se produire davantage cette année. Son sens des responsabilités, allié à sa curiosité, continue de le pousser de l’avant.
Traduction : Justin Bernard
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