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Ils n’ont pas été dirigés par leur chef, Jonathan Cohen, depuis le début de la pandémie. C’est donc sous le signe de grandes retrouvailles que les Violons du Roy présentent leur premier concert de la saison au Palais Montcalm, le 22 septembre prochain. Retrouvailles aussi avec la soprano française Sandrine Piau, venue chanter une première fois avec l’orchestre de chambre de Québec en 2003.
« Elle devait donner un concert gala avec nous en avril 2020. Ce sera notre première invitée de l’étranger depuis le début de la pandémie », raconte le directeur artistique des Violons du Roy, Laurent Patenaude. Au programme, la Symphonie de Paris de Mozart et la Symphonie de la Reine de Haydn ainsi que des airs de concert de Mozart et trois airs des Noces de Figaro de trois personnages différents. Tout un défi pour la chanteuse.
Les Violons du Roy ont misé sur certaines valeurs sûres : Le Messie de Haendel en décembre, la Passion selon saint Jean de Bach en février, le Requiem de Mozart au mois d’avril. À noter aussi que lors du concert du 11 novembre, l’orchestre retrouvera le violoniste Kerson Leong, avec qui il a joué cet été au Festival de Lanaudière. Au programme, le Concerto no 2 de Philip Glass, « The American Four Seasons ». Ce concert s’ajoute à ceux qui sortent un peu plus des sentiers battus, confie Laurent Patenaude. « Nous avons un concert avec le pianiste américain Jeremy Denk, qui sera à la fois chef et soliste et avec qui nous prévoyons une tournée américaine au mois de mars. Il interprétera des concertos de Bach et dirigera aussi de la musique de la Renaissance, transcrite pour cordes. On voulait faire le lien avec Bach, comme si celui-ci était l’héritier de la musique polyphonique de cette période. »
Le Kantor de Leipzig sera à l’honneur à de multiples reprises. Dans le cadre du festival Bach, les Violons du Roy interpréteront L’Art de la fugue et retrouveront pour l’occasion leur ancien directeur musical, Bernard Labadie. Pour rappel, ils ont enregistré cette œuvre en 2001, il y a exactement 20 ans. À l’époque, Bernard Labadie en avait fait la transcription pour orchestre à cordes ainsi qu’un achèvement du contrepoint XIX.
Quoi qu’il arrive au cours de cette saison, les Violons du Roy pourront compter sur leur public fidèle. « On a annulé plein de concerts, mais presque chaque fois nos auditeurs ont préféré faire don de leurs billets plutôt que d’être remboursés et certains nous ont écrits. Nous recevons des signes que les gens sont attachés aux Violons du Roy et qu’ils ont hâte de nous retrouver. Sentir l’amour et la solidarité a été la partie la plus réjouissante de la pandémie. »
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