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La violoniste Ayana Tsuji a remporté le Concours musical international de Montréal (CMIM) en 2016 et n’a jamais regardé en arrière. Musicienne dès son plus jeune âge, elle a été initiée à la musique par son père.
« J’ai commencé à jouer du violon quand j’avais trois ans sous l’influence de mon père, également violoniste. Il a lui aussi commencé à jouer du violon à l’âge de trois ans, alors j’utilisais son violon d’enfant. » Elle admet que son père a été un professeur sévère, mais elle est tout de même reconnaissante de l’impact qu’il a eu sur son jeu et de lui avoir transmis sa passion pour la musique.
Tsuji a appris l’existence du concours sur Internet et a été tout de suite intéressée. Elle a soumis un enregistrement DVD en guise d’audition. « Je voyais cela comme un concours de très haut niveau, dit-elle. J’étais très nerveuse, mais j’ai apprécié les nombreux amis que je me suis faits, les choses que j’ai apprises et la grande gentillesse des gens.
Née à Gifu au Japon en 1997, Tsuji est déjà sur le point de devenir une figure mondiale dans l’univers du concert. Étudiant à l’heure actuelle au Conservatoire de musique de Tokyo, elle a commencé à concourir dès l’âge de dix ans, raflant les prix et se produisant dans le monde entier. Son premier album, paru en avril 2018, met en valeur les points saillants de sa victoire au CMIM 2016, dont elle garde un précieux souvenir : « J’aime ma famille d’accueil et j’aime Montréal. Le CMIM 2016 a marqué ma mémoire. Mon œuvre préférée est le Concerto pour violon de Sibelius, et je l’ai joué lors de la dernière étape du CMIM 2016. J’essaie toujours de faire de mon mieux, mais ce concert était particulier. »
Sa victoire au CMIM l’a amenée à parcourir le monde. Après avoir joué avec l’Orchestre de la Suisse romande sous la direction de Jonathan Nott à Genève en mars, elle tourne au Japon avec le Concerto pour violon de Mendelssohn en avril. « Je suis avec une agence, j’ai sorti l’album, joué à de nombreux concerts et rencontré beaucoup de gens. À l’avenir, je veux jouer avec le plus d’orchestres possible. » Une partie de son secret réside dans sa vision particulière de l’interprétation : « Je ne fais pas de différence entre un concert et un concours », dit-elle.
Son conseil aux concurrents de cette année est simple : « Je leur souhaite de jouer librement. Il y aura une nervosité, bien sûr, mais il est important d’apprécier la musique. J’espère que tous les participants donneront leur meilleure prestation. »
À savoir : Ayana Tsuji participe au gala CMIM Bach2Bach du 3 juin, comprenant l’arrangement de Dmitry Sitkovetsky des Variations Goldberg de Bach.
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