Westben – Authenticité et beauté

This page is also available in / Cette page est également disponible en: English (Anglais)

Le festival annuel de Westben entame sa 24^e saison cet été avec un éventail de sonorités issues des mondes de la musique classique, de la pop, du jazz et des comédies musicales, le tout présenté dans le cadre bucolique de Campbellford en Ontario. Brian Finley, cofondateur, directeur artistique et directeur général, explique que le festival se veut une expérience plus large qui cherche à intégrer la musique à la nature et à l’exploration créative.

Cette année, la soprano Measha Brueggergosman-Lee et le ténor Ben Heppner avec les Elmer Iseler Singers ainsi que la pianiste Janina Fialkowska, des représentations des Misérables et un hommage à la compositrice et interprète canadienne Joni Mitchell sont au programme. Les spectateurs pourront associer la musique de Mozart et de Chantal Kreviazuk, respectivement, à des événements gastronomiques et vinicoles locaux. « Vivre la musique dans ce cadre, c’est bien plus qu’écouter, déclare Finley. Ici, vous pouvez profiter de la région, rencontrer des gens du coin et goûter aux saveurs locales. L’expérience s’en trouve enrichie. »

Située à mi-chemin entre Ottawa et Toronto, la ville de Campbellford accueille le festival depuis 2000. Fondé à l’origine par les chanteurs Brian Finley et Donna Bennett, le festival est devenu un événement de plusieurs semaines, complété par une programmation annuelle tout aussi variée. Le programme de l’année dernière a mis en évidence cet éclectisme avec la soprano Karina Gauvin, la comédienne Mary Walsh, la violoncelliste Ofra Harnoy, le Canadian Brass et un spectacle musical célébrant la musique du groupe suédois ABBA.

Il s’agissait d’un retour festif après les fermetures forcées causées par le coronavirus en 2020 et 2021, période pendant laquelle Westben s’est lancé dans la production d’une série de concerts en ligne. « Nous avons essayé de faire vivre l’expérience Westben dans les salons, ce qui a été bénéfique à la fois pour notre communauté immédiate, mais aussi pour les spectateurs étrangers curieux de nous connaître », explique M. Finley.

Outre l’élargissement du public mondial, les années de pandémie ont permis au festival d’ajouter un écran de 19 pieds et un projecteur laser à la plus grande de ses trois salles de spectacle, une grange d’une capacité de 400 spectateurs et dont la configuration des sièges est modifiable. « Nous avons hâte de travailler avec la vidéo, la musique et la nature, déclare Finley à propos de cette nouvelle installation, et de découvrir le genre d’explorations artistiques qui peuvent en découler. »

La résidence de compositeurs et d’interprètes de Westben, qui entame sa sixième année, est tout aussi passionnante. Le programme offre « une chance de rassembler des gens, des cultures et des créateurs du monde entier ici, ce qui constituera une grande partie de notre avenir ». Les anciens participants à la résidence sont venus du Canada, des États-Unis, de Colombie, d’Irlande et des Philippines. « Westben est un lieu sûr et inspirant, déclare Finley à propos de l’attrait que la région exerce sur les artistes. Il est sûr en termes d’accueil, de soutien et d’ouverture à de nouvelles idées et expériences et inspirant par ce que la nature apporte : l’authenticité et la beauté. »