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Né en Géorgie et élevé en Hongrie, le pianiste et compositeur Nicolas Namoradze a lancé sa carrière internationale en 2018 en remportant le concours international de piano Honens.
Tenu à Calgary tous les trois ans depuis 1992, ce concours qui déniche les talents d’exception offre l’une des bourses les plus importantes au monde. À 30 ans, Nicolas s’impose déjà comme un artiste voué à un avenir prometteur.
Son horaire bien rempli inclut la parution de son premier disque sur étiquette Hyperion, une participation au festival Toronto Summer Music et au Santa Fe Chamber Music Festival ainsi qu’une tournée de récitals au Japon. Avant le Honens, il avait fait le pari audacieux et peu habituel de quitter les feux de la rampe pendant quatre ans pour trouver sa voix en tant qu’artiste. Pour tous ceux qui ont eu la chance de l’entendre, les résultats de sa retraite parlent d’eux-mêmes.
« J’ai toujours été conscient des dangers qui guettent ceux qui commencent leur carrière trop jeune. Pour moi, il ne s’agissait pas seulement de constituer un répertoire suffisamment vaste, je tenais aussi à trouver ma voix en tant qu’interprète, en sachant quels morceaux interpréter et de quelle façon. Ce retrait de la vie publique m’a également permis de faire preuve d’une plus grande créativité, autant dans le choix de mes œuvres que dans les activités que j’ai menées : composition, approfondissement de la musique électronique et étude d’un certain nombre de sujets non musicaux », confie-t-il.
« Le plus difficile dans tout ce processus a été de conserver ma confiance sans les réactions positives qu’apportent les concerts ou les concours. Malgré les incertitudes, je devais croire que tout allait bien se passer et me montrer patient jusqu’à ce que je sente que le moment était venu de revenir. »
Son approche de la musique
Lorsqu’on l’interroge sur sa philosophie de la musique, il répond : « Si je voulais laisser une seule impression à un auditeur, ce serait probablement un sentiment de découverte – la réévaluation d’une œuvre par mon interprétation ou l’exploration de nouvelles avenues par le biais de nouvelles compositions. »
Fidèle à sa philosophie, le répertoire de Namoradze met souvent en scène des compositeurs connus, notamment ses préférés Bach et Scriabine, ainsi que quelques maîtres moins connus.
Des influences variées
Parmi ses influences, ses professeurs de piano et ses mentors sont les plus notables, parmi eux Emanuel Ax, András Schiff, Elisso Virsaladze et Zoltán Kocsis. Il doit également beaucoup à son professeur de composition, John Corigliano « qui lui a apporté un regard nouveau sur l’architecture musicale ».
Le concours Honens 2022 : découvrez qui sera couronné vainqueur parmi les 10 demi-finalistes.
Du 20 au 28 octobre, à Calgary. www.honens.com
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