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Beethoven : Sonates pour violon et piano,
op. 12 nos 1-3; Op. 24
Andrew Wan, violon. Charles Richard-Hamelin, piano
Analekta AN2 8795
Durée : 69 min 58
Ce disque fonctionne bien comme chasseur de cafard de l’ère COVID-19 et rappelle à point nommé combien accompli est le génie de Beethoven pour tous et partout (en dépit des effusions idéologiques contemporaines contraires). Les quatre sonates, et en fait tous les mouvements sauf un, sont dans une tonalité majeure. Non que la bonhomie rayonnante semble jamais facile, Beethoven étant le plus grand maître de tous en l’art de représenter la vie dans son ombre aussi bien que dans son ensoleillement. Andrew Wan, célébrité de l’OSM, est capable de faire des remarques incisives avec subtilité. Il est adéquatement assorti au piano de l’attentionné Charles Richard-Hamelin. Nous avons le sentiment que ces grandes œuvres sont l’expression non seulement de la parité, mais aussi de l’amitié. Il serait difficile de demander un gazouillis plus enjoué dans le premier mouvement de l’opus 12 n° 2, pris dans un Allegro vivace relativement détendu. L’ouverture de la Sonate « Le Printemps » op. 24 s’élève gentiment et il y a une foison de clair-obscur dans le mouvement lent. Ma seule objection concerne le non-respect des répétitions du premier mouvement. Bien sûr, je n’ai que mon affection démodée pour les disques compacts à blâmer. On me dit que la diffusion en ligne ou le téléchargement vous donne la totale
Traduction par Jacqueline Vanasse
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