This page is also available in / Cette page est également disponible en: English (Anglais)
-
Leaf Music5
Tzimtzum
Jaap Nico Hamburger, compositeur et cloches; Matt Dupont, harpe; Yegor Dyachkov et Juan Sebastian Delgado, violoncelle; Magali Simard-Galdès et Measha Brueggergosman-Lee, sopranos; Marie-Andrée Mathieu, alto; Gideon Zelermyer, ténor; William Kraushaar, basse; Ilya Poletaev, Janelle Fung, Michael McMahon et Philip Chiu, piano; Axel Strauss, violon; Victor Fournelle-Blain, alto; Lara Deutsch, flûte; Ensemble ArtChoral; Orchestre classique de Montréal; Ensemble Caprice
Leaf Music, novembre 2023
« Tzimtzum » : mot hébreu décrivant la première étape du processus de création de Dieu, une contraction de sa lumière infinie dans un espace prêt à accueillir un nouveau royaume.
Tzimtzum : un album composé par Jaap Nico Hamburger qui réunit une liste impressionnante d’artistes en huit morceaux en vue de transporter les auditeurs vers un royaume musical magique.
Hamburger établit d’emblée une scène céleste avec le titre de l’album, un concept qui peut paraître cliché pour une introduction, mais dont l’exécution est loin de l’être. Le violoncelle profond de Delgado et la harpe grave de Dupont glissent sans effort à travers la chorale enchanteresse et sans paroles de l’Ensemble ArtChoral, avec en prime la résonance des cloches. Hamburger nous offre ici un moment de lumière, où les magnifiques couches mélodiques deviennent un royaume naturel. Ces tonalités exclusivement optimistes ne peuvent cependant pas exister à perpétuité et cèdent bientôt la place aux tonalités sombres et difficiles du Quatuor pour violon, alto, violoncelle et pianoforte, puis des Cloches sourdes (pour deux pianos et cloches) et des Souvenirs fugaces pour piano. Sans l’obscurité, l’anxiété ou l’incertitude présentées par ces morceaux, le pouvoir de la lumière n’est pas aussi significatif, selon Hamburger. Le deuxième mouvement du quatuor se distingue par la combinaison irrésistible du piano grave et staccato de Poletaev et du violon frénétique de Strauss.
Des centaines d’années de riche histoire musicale, de compositions intemporelles et d’avancées technologiques sont explorées dans les onze minutes de l’œuvre finale, Concerto Antico. Cet adieu affectueux reflète l’importance et l’impact de la création, ainsi que la lumière de Hamburger qui brille autant à la fin de l’album qu’au début.
This page is also available in / Cette page est également disponible en: English (Anglais)