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4.5
Bright and early
Hopkinson Smith, luth
Naïve Classiques, 2023
L’album de luth solo bright & early, d’une durée d’une heure, est une expérience enrichissante. Comme le suggère le titre, son ton positif et paisible est parfait pour commencer la journée sur une note motivante.
L’album entremêle des œuvres des compositeurs du XVIe siècle Joan Ambrosio Dalza et Francesco Spinacino, qui nécessitent une interprétation considérable de la part du luthiste Hopkinson Smith, étant donné l’état incomplet ou défiguré de leurs manuscrits d’origine. Il s’agit de pièces qui partagent une ligne directrice douce, mais leur nature libre donne au luthiste de nombreuses occasions de dépeindre ce ton à sa propre image.
Le musicien traverse ces mélodies avec aisance. La proximité du microphone lui permet de capter les bruits de cordes silencieux et de créer ainsi une intimité. Associé à l’histoire de l’instrument choisi ainsi qu’à l’orientation optimiste de l’album, Smith donne l’impression d’être un conteur de taverne, où l’interprétation attire l’attention de la salle sans jamais submerger les auditeurs. La réverbération est un peu trop forte, ce qui fait que certaines notes se noient les unes dans les autres, mais cela n’altère en rien la beauté de la musique de l’album.
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