Les Saisons russes de Montréal : cinquième édition

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Jean-Fabien Schneider and Irina Krasnyanskaya

Jean-Fabien Schneider et Irina Krasnyanskaya

Le festival les Saisons russes de Montréal fête déjà cette année son cinquième anniversaire. Le festival a été fondé par deux pianistes : Jean-Fabien Schneider, directeur général du festival, et Irina Krasnyanskaya, qui est directrice artistique.

Au début d’une entrevue réalisée en mai, Krasnyanskaya, pianiste et chambriste, a raconté l’inspiration derrière le festival. « Lors de nos concerts, on a reçu beaucoup de commentaires très agréables sur la musique russe, dit-elle. On s’est rendu compte que finalement, les gens ne connaissent pas vraiment la musique russe ou slave. On veut donc amener la musique russe et la musique slave au Québec. »

Cette année, le festival offre une programmation où brille la richesse de ce répertoire, mais aussi la virtuosité d’interprètes renommés. « On essaie de se concentrer non seulement sur les noms les plus célèbres, comme Rachmaninoff et Tchaïkovski, mais d’aussi mettre en vedette d’autres compositeurs plus modernes comme Chostakovitch et Prokofiev, dit Krasnyanskaya. Stéphane Tétreault va jouer le 1er Concerto pour violoncelle de Chostakovitch avec l’Orchestre Nouvelle Génération. David Jalbert donne un concert consacré uniquement à Prokofiev. On a aussi un récital de Donna Brown, qui va chanter des mélodies russes et slaves. Elle va interpréter des chansons de Chopin, plusieurs mélodies de compositeurs russes et aussi les Chants tziganes de Dvořák, qui sont rarement exécutés en Amérique du Nord. »

Krasnyanskaya et Schneider forment les deux moitiés du Montréal Piano Duo, qui se produira au dernier concert du festival. « On va jouer des œuvres de compositeurs qui ont vécu ou beaucoup voyagé en Amérique, dit Kranyanskaya. On va jouer des danses slaves de Dvořák, le fameux Petrouchka de Stravinsky, et une œuvre célèbre d’un compositeur rarement considéré comme slave, mais dont les parents étaient nés en Russie, c’est-à-dire George Gershwin, dont on va jouer la Rhapsody in Blue. »

Pour Krasnyanskaya, il est important de promouvoir non seulement la musique, mais aussi « d’autres facettes de la culture russe et slave ». Cette année, le festival présente la peintre Natasha Turovsky dans une exposition gratuite. « Les œuvres de Turovsky sont souvent inspirées par la musique et par la culture russe, affirme Krasnyanskaya. En même temps, on peut voir l’influence des grands noms de l’art européen, comme Klimt ou Dali. Elle a une approche artistique originale et fort intéressante. »

Finalement, pour Krasnyanskaya, c’est l’accessibilité de l’art qui est le plus important. Trois concerts seront même gratuits pour le jeune public. « C’est important, parce que ce sont les jeunes qui vont prendre la relève, qui vont aimer peut-être davantage et connaître mieux cette culture. » Pour plus d’information sur les Saisons russes de Montréal, veuillez consulter le site web du festival au www.saisons-russes.ca. Comme Krasnyanskaya l’assure, « les gens seront absolument ravis par la musique et l’art présentés au festival ! »

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