ICAV : Michal Aloni, mezzo-soprano

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Nom : Michal Aloni

Ville : Montreal

Professeur : Ariane Girard

Parcours académique : Western University, Jerusalem Academy of Music and Dance

Catégorie vocale : Mezzo-soprano

La mezzo-soprano israélienne Michael Aloni, désormais établie à Montréal, a abordé des rôles tels qu’Ottavia dans L’incoronazione di Poppea, Diana dans La Calisto, Cherubino dans Le nozze di Figaro, Ramiro dans La finta giardiniera et le rôle-titre dans Giulio Sabino de Sarti. Ayant donné de nombreux concerts à travers le monde en tant que soliste et au sein de chœur, Michal est une véritable ambassadrice grâce à sa profonde passion pour le répertoire classique israélien et la musique liturgique juive. Elle est titulaire d’une maîtrise en musique de la Western University et d’un baccalauréat de l’Académie de musique et de danse de Jérusalem. Elle a remporté plusieurs prix, dont celui du Jenny Panitch Beckow Memorial Fund, des fondations Buchholtz et Gruss et de la London Opera Guild, et a été lauréate du concours 2019 de la London Music Scholarship Foundation et du concours de concerto de Maritsa Brookes. 

Êtes-vous issue d’un milieu musical ?

Je viens d’une famille de musiciens, mais je n’ai découvert le chant classique qu’au milieu de la vingtaine. Avant cela, j’ai étudié le piano (classique et jazz) pendant quelques années et j’ai chanté dans des styles plus contemporains.

Comment avez-vous gardé votre voix en forme pendant la pandémie ?

Lorsque la pandémie a éclaté, je venais d’obtenir ma maîtrise et j’avais grand besoin d’une pause. Je n’ai pas chanté pendant quelques mois et je me suis promise de recommencer seulement quand l’envie serait irrésistible. Il a fallu environ quatre mois pour que je me retrouve à chanter pour moi-même de façon régulière. J’ai aussi découvert que j’avais vraiment besoin de cette pause, car ma voix n’avait jamais été aussi en forme depuis des années. Depuis, j’essaie de suivre cette règle : chanter quand j’en ai envie, ne rien forcer, et si cela ne me procure pas de joie, m’arrêter et essayer de comprendre ce qui se passe. Cela m’amène à traiter tout coaching, toute leçon et toute répétition comme un cadeau pour moi-même, pour mon âme, et me permet de ne pas être définie par ce que je fais.

Quels sont vos objectifs de carrière et comment comptez-vous les atteindre ?

Mon principal objectif de carrière est essentiellement de participer à l’interprétation et à la création d’opéras dans mon nouveau pays, de toutes les manières possibles, sur scène et dans les coulisses. Je veux faire de l’art significatif qui résonne avec ceux qui choisissent de venir à sa rencontre. Comment vais-je m’y prendre ? Je n’en suis pas sûr, mais je suis persuadée que si vous aimez quelque chose au point de ne pas pouvoir imaginer votre vie sans elle, quelque chose de beau finira par arriver. 

Quels sont vos espoirs pour l’avenir ?

Être heureuse, faire quelque chose de significatif et de stimulant qui me donne de l’inspiration. Pour le monde ? La santé, la paix et l’égalité. Pour le monde de l’opéra, à peu près la même chose. J’espère que cette réalité post-pandémique ouvrira des voies nouvelles et passionnantes pour les artistes de toutes les disciplines, de tous les horizons, d’une manière beaucoup plus inclusive et durable. 

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