Montréal, le 17 septembre 2024 – La Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ) présente le premier concert de sa 59e saison 2024-25 articulé autour de la grande compositrice finlandaise Kaija Saariaho. Cet événement se tiendra le jeudi 3 octobre 2024 à 19 h 30 à la salle Pierre-Mercure du Centre Pierre-Péladeau. Le public découvrira ainsi les textures et sonorités lumineuses et colorées de ses compositions dans un programme magique proposant également des œuvres de Hans Martin (création) et Keiko Devaux. Un concert brillant et riche avec l’Ensemble de la SMCQ sous la direction de Cristian Gort et la participation exceptionnelle des Petits Chanteurs du Mont-Royal sous la direction de Andrew Gray.
Simon Bertrand, directeur artistique de la SMCQ précise : « Ce concert est une réflexion sur le thème du temps : le temps chronométrique, le temps musical, le temps qui passe ou qui se fige. Les œuvres programmées permettent de mettre l’accent sur le pouvoir du son en tant que temporalité.»
Comme György Ligeti, Kaija Saariaho a inspiré plusieurs générations de compositeurs et compositrices. Jouée dans le monde entier, elle est à l’origine de plusieurs opéras qui ont été des succès internationaux, notamment L’amour de loin, sur un livret de Amin Maalouf.
Le programme s’ouvre et se clôt sur les deux versions de Horloge, tais-toi! de Kaija Saariaho composées pour sa fille Aliisa avec un livret de son fils Aleksi. Sa pièce emblématique Lichtbogen est inspirée des aurores boréales qu’elle a observées dans le ciel arctique lorsqu’elle a commencé à composer l’œuvre. Il s’agit aussi de sa première œuvre composée à l’aide d’un ordinateur dans un contexte de musique purement instrumentale. Également au programme, l’œuvre électro-acoustique Jardin Secret I nous invite dans un paysage sonore plein de volupté, avec ses références aux bruits de la nature et ses sons planants, se révélant à la fois enveloppant et envoûtant.
Le concert comprend aussi une création commandée par la SMCQ au compositeur Hans Martin dont la recherche musicale porte sur l’exploration du son « en tant que son » au travers de formes influencées par la tradition de musique algorithmique de la Renaissance à aujourd’hui.
L’extraordinaire Arras est décrite par la compositrice Keiko Devaux comme « un kaléidoscope d’influences englobant plusieurs générations, cultures et genres musicaux, dans le cadre de mes histoires sonores et celles de mes familles ». Cette pièce a été créée grâce à la Commande Azrieli de musique canadienne 2020 et a gagné un prix Juno en 2022, dans la catégorie Composition classique de l’année.
Billetterie
Vidéo du directeur artistique Simon Bertrand sur le concert :