Communiqué : Le printemps de l’Orchestre Métropolitain. Le retour de Yannick au podium

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Montréal, le mercredi 30 mars 2022 – Place aux femmes dans cette dernière portion de saison, alors que l’Orchestre Métropolitain offre de grands rendez-vous symphoniques réunissant des interprètes d’ici et d’ailleurs dont le rayonnement ne cesse d’éblouir les publics du monde entier. Deux de ces concerts seront également accessibles en webdiffusion, avant de clore cette 41e saison qui nous aura permis de vibrer ensemble au rythme de chaque phrasé offert et de chaque coup d’archet livré!

LA GRANDE VAGUE : ALMA ET LA MER

Vendredi 8 avril, 19 h 30 – Maison symphonique

Karina Gauvin, soprano

Kensho Watanabe, direction

Le soleil se lève sur La Mer, l’œuvre pour orchestre la plus célébrée de Debussy, son ultime hommage au monde marin. Les couleurs, les textures, les nuances, tout est en place pour dépeindre cette mer, berceau de la vie, avec ses eaux changeantes, tantôt scintillantes, tantôt colériques. En trois esquisses symphoniques, on s’émerveille de percevoir la lumière, d’entendre les vents violents puis d’avoir la nette impression que les beaux jours reviennent.

Dans la voix de la soprano canadienne Karina Gauvin, l’ambitieuse musicienne et compositrice Alma Mahler prend sa place sous la lumière des projecteurs. Pour soutenir les textes brûlants et touchants des plus grands poètes de son époque, la Viennoise offre ici, avec ses Sept Lieder (orchestration Matthews), une mise en musique chromatique et délicate avec des moments sensuels que l’arrangement pour orchestre vient amplifier, voire exalter. 

Barcarola (1996), une œuvre orchestrale de jeunesse de la compositrice italo-américaine Paola Prestini, mondialement reconnue pour sa musique autant que pour ses idées innovantes, présentée à Montréal en grande première Canadienne.

« Paola est une visionnaire artistique… il y a une sorte de système énergétique

qui la suit ainsi que son travail partout où elle va » Philip Glass

― Changement de chef ― C’est avec regrets que l’OM se voit dans l’obligation d’annoncer le désistement de la cheffe italienne Speranza Scappucci, pour des raisons personnelles. Nouveau venu sur la scène internationale, c’est au jeune chef américain Kensho Watanabe que revient les honneurs de diriger l’Orchestre Métropolitain dans ce concert fort attendu à Montréal. Kensho Watanabe s’est déjà taillé une enviable réputation pour son dynamisme et sa polyvalence. Violoniste accompli, Kensho Watanabe a d’abord terminé sa maîtrise à la Yale School of Music, avant de se joindre, de 2012 à 2016, à l’Orchestre de Philadelphie comme violoniste suppléant. Puis, inscrit au Curtis Institute of Music, il a étudié la direction d’orchestre avec Otto-Werner Müller. Chef apprenti sous la direction de Yannick Nézet-Séguin de 2013 à 2015, et bénéficiaire d’une bourse d’aide à la carrière de la Fondation Solti U.S., M. Watanabe a été chef assistant de l’Orchestre de Philadelphie de 2016 à 2019. Succédant à son mentor Yannick Nézet-Séguin, ses concerts par souscription, très courus, ont débuté avec le pianiste Daniil Trifonov. Il a également secondé Yannick Nézet-Séguin dans Elektra de Strauss, présenté en novembre 2015 à l’Opéra de Montréal.

 

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BEETHOVEN ET MOZART À L’HONNEUR

Vendredi 29 avril, 19 h 30 – Maison symphonique

Jane Glover, direction – Paul Lewis, piano

Les rythmes militaires, l’ampleur jusque-là inégalée, le piano qui exprime librement des idées de grandeur auxquelles l’orchestre répond avec enthousiasme, voilà qui a sans doute valu au Concerto pour piano no 5 de Beethoven son surnom « Empereur ».

Mozart pour sa part compose pour le public parisien une symphonie conçue pour lui plaire. Grandiose dans ses effets, audacieuse dans son utilisation de la clarinette et tout simplement débordante d’idées mélodiques, la Symphonie no 31, « Paris » respire le charme et l’exubérance de la jeunesse.

Avec un talent de mélodiste qui n’est pas sans rappeler celui de Mozart, le Chevalier de Saint-George, ce compositeur fils d’un noble français et d’une esclave guadeloupéenne, met les cordes à l’honneur dans sa pétillante Symphonie no 1 en sol majeur.

― Changement de soliste ― C’est avec regrets que l’OM se voit dans l’obligation d’annoncer le désistement du pianiste Nicholas Angelich. Ainsi, le pianiste Paul Lewis, une sommité mondiale dans le répertoire Beethoven, se joindra à l’Orchestre pour la toute première fois dans son répertoire de prédilection : Beethoven ! Par la sincérité et la profondeur de son jeu, Paul Lewis compte parmi les meilleurs pianistes des répertoires romantique et d’Europe centrale; ses interprétations d’œuvres de Beethoven, Schubert, Schumann, Liszt, Moussorgski et Brahms ont été louangées unanimement par la critique. Tout au long de sa carrière, il s’est vu honoré de nombreuses distinctions, tant pour ses prestations en concert que pour ses réalisations discographiques, notamment par deux prix Edison, un Diapason d’or de l’année, des doctorats honoris causa des universités de Liverpool et de Southampton, et il a été fait commandeur de l’Empire britannique en 2016.

 

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BRAHMS ET SON REQUIEM ALLEMAND

Vendredi 20 mai, 19 h 30 – Maison symphonique

Suzanne Taffot, soprano

Eric Owens, baryton-basse

Yannick Nézet-Séguin, direction

Avec la participation du Chœur Métropolitain

Concert également présenté en webdiffusion du 10 au 19 juin

Le réconfort de la voix humaine est porté à son apogée avec Un requiem allemand de Brahms. Yannick Nézet-Séguin dirige l’OM et le Chœur Métropolitain dans cette pièce universelle, qui porte un regard bouleversant mais serein sur l’inéluctabilité de la mort. En s’appropriant le passage vers l’autre monde, le compositeur en fait une célébration de la vie. À des lieues de la colère divine et du repentir du requiem latin, l’œuvre de Brahms est une apaisante ode à l’humanisme. Avec un déroulement dramatique inédit, des paroles allemandes soigneusement choisies pour évoquer l’espoir, un chœur et des solistes qui rappellent l’effectif des oratorios, Un requiem allemand est absolument unique en son genre.

En complément de programme, Oraison, pour chœur et orchestre du compositeur contemporain canadien d’origine cubaine Luis Ernesto Pena Laguna.

 

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