Leif Ove Andsnes prend rarement congé de la musique. Hiver comme été, printemps comme automne, celle-ci occupe ses jours, et parfois ses nuits. Passé 21 h 30, le soir de notre rencontre à distance, le pianiste norvégien s’apprêtait à se remettre au clavier pour une autre séance de répétition. Ses concerts au Festival de musique de chambre de Rosendal, sur la côte ouest de la Norvège, puis au Festival de musique de chambre d’Oslo, la capitale, venaient à peine de se terminer que déjà l’artiste se projetait dans la nouvelle saison qui l’attend. Et quelle saison ! En l’espace d’un…