Hugo Laporte, Lauréat du Concours OSM Manuvie

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Hugo LaporteLe 22 novembre 2014, le baryton Hugo Laporte remporte les grands honneurs du prestigieux Concours OSM Standard Life. Dès lors, les engagements se multiplient et on ne tarit plus d’éloges à son endroit. Rencontre avec un jeune musicien dont les débuts sont riches de promesse.

Originaire de Québec, Hugo Laporte a été initié à la musique dès son plus jeune âge. À 4 ans, il assistait avec ses parents aux concerts jeunesse de l’Orchestre symphonique de Québec. « Rapidement, ils ont remarqué un intérêt certain de ma part pour la musique. Par la suite, nous sommes allés aux portes ouvertes de l’école de musique à quelques pas de chez moi. J’avais 6 ans », se souvient-il. C’est d’abord le violon qui accrocha l’oreille du jeune Hugo. « J’ai tout de suite adoré la sonorité. D’ailleurs, qui n’aime pas le violon ? »

Pourtant, à l’adolescence, comme c’est le cas pour plusieurs, il se souvient d’un manque d’intérêt pour la pratique de son violon. « Et non pour la musique », tient-il à préciser. Hugo tente de changer le mal de place en courtisant la trompette, mais le constat est le même : la musique sera au centre de sa vie, sauf qu’il n’arrive pas à trouver la connexion nécessaire avec ces instruments pour en faire une véritable vocation.

Hugo Laporte se tourne vers le chant à l’invitation de la professeure Dominique Dufour, qui lui enseigne d’abord le solfège, puis le piano quelques années plus tard. C’est elle qui lui fit remarquer qu’il chantait juste et avait un beau timbre de voix. « Il fallait que quelqu’un me le dise. Je lui dois probablement ma carrière. » C’est le cas de le dire, Hugo ne fait désormais plus qu’un avec son instrument.

À la suite d’études en chant au cégep, c’est pourtant la musicologie qu’il privilégie à l’Université Laval. « À ce moment de ma vie, je ne me voyais pas être chanteur, je ne pensais pas que c’était possible. » Il note que ses deux années d’études en musicologie lui sont fort utiles aujourd’hui. « J’ai acquis de précieuses techniques de recherche. Être musicien, c’est aussi beaucoup de travail en bibliothèque : la traduction des textes, lire sur l’œuvre, les compositeurs, etc. » Au fil de son baccalauréat en musicologie, Hugo Laporte se rend bien compte que le chant est son véritable amour. « J’en faisais tous les jours et j’étais membre des divers ensembles à l’université. » Il se consacre entièrement à des études en chant en janvier 2014 sous la tutelle de Patricia Fournier avec laquelle il termine présentement sa maîtrise.

Lucide, le musicien de 24 ans reconnaît que sa victoire à ce prestigieux concours national d’interprétation lui a donné un important un coup de pouce, mais il précise que rien n’égale le travail acharné et l’expérience professionnelle. « Oui, le concours donne de la visibilité et des engagements, mais ce n’est pas une raison pour tout accepter. Et si un contrat se passe plus ou moins bien, tu peux être rapidement écarté. »

L’avenir s’annonce prometteur pour celui qui s’illustre déjà sur la scène lyrique. « Mon rêve est de faire la plus belle des musiques avec les meilleurs musiciens, et ce, à travers le monde. »

 

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