Quand la jeunesse rencontre les maîtres

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L’Association des orchestres de jeunes du Québec (AOJQ) présente cette année la 20^e édition de son Festival des orchestres de jeunes du Québec. Le festival permettra à huit orchestres de jeunes de participer à un jumelage avec quatre chefs renommés, dont Alain Trudel qui est aussi le porte-parole de l’événement.

En plus de se produire sur scène à la salle André-Mathieu, sous la direction de leurs chefs respectifs, les orchestres seront jumelés deux par deux avec un chef mentor et présenteront le fruit de leurs efforts au concert-gala le 1^er avril à la Maison symphonique de Montréal. On pourra y entendre des œuvres de Beethoven, Schubert, Prokofiev et Marquez. Ce jumelage permettra aux jeunes de travailler avec d’autres musiciens et d’être inspirés et dirigés par un chef de renommée internationale. Cette année, les participants auront la chance de travailler avec Julien Bénichou, Dina Gilbert, Patrick Baton et, évidemment, Alain Trudel. Lui-même un ancien participant, Trudel décrit ce que le festival représente : « C’est une occasion de rencontrer d’autres jeunes qui ont la même passion. Souvent, les musiciens qui font de la musique classique passent pour des extraterrestres dans les écoles, alors de se retrouver avec d’autres gens comme nous permet de réaliser que nous sommes normaux […] Pour moi, en tant que chef, c’est une occasion de travailler avec des jeunes et aussi de voir lesquels sont à surveiller pour l’avenir. » Alain Trudel se dit choyé d’avoir reçu l’enseignement de plusieurs personnes au fil de son apprentissage musical, notamment des professeurs de l’école Joseph-François-Perreault, du Conservatoire et des Ritmiks de Montréal. Il essaie maintenant de donner au suivant en s’impliquant auprès de l’AOJQ.

Jacques Clément, président de l’AOJQ, et Alain Trudel soulignent l’importance de la patience, de la compassion et de la discipline durant le festival. Les orchestres auront travaillé les œuvres d’avance, mais unir ses effectifs avec un autre orchestre et être dirigés par un nouveau chef est tout un défi d’adaptation pour ces jeunes musiciens ! « En revanche, l’énergie et l’émerveillement des jeunes qui découvrent des œuvres sont de belles récompenses pour tout chef qui travaille avec un orchestre de jeunes », ajoute M. Trudel.

Chacun à sa façon, M. Clément et M. Trudel inspirent les jeunes musiciens à s’impliquer dans leurs milieux. Tout au long de l’année, l’AOJQ tisse des liens entre les orchestres de jeunes en facilitant des échanges interorchestres, en mettant à disposition une bibliothèque commune et avec une infolettre, notamment. Fondée en 1979, l’AOJQ se réjouit de voir le développement de plusieurs orchestres de jeunes au Québec et souhaite continuer de soutenir et d’aider les jeunes musiciens de demain.