Dans une œuvre d’une heure, les deux premiers mouvements de la 7e Symphonie de Bruckner occupent quarante minutes et peuvent paraître trop lourds. Haitink évite cet écueil grâce à un rythme soutenu, atténué par la légèreté et les traits d’esprit.
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Cette interprétation du Concerto de Lutoslawski de 1954 par l’Orchestre symphonique de la Radio finlandaise est la plus captivante depuis des années.
L’album de l’année ? Il y en a beaucoup, des Variations Goldberg de Vikingur Olaffson aux concertos de Rachmaninov de Yuja Wang, en passant par la Symphonie de la résurrection de Semyon Bychkov.
Thomas Larcher est un Autrichien aux tendances ésotériques. Mystique à souhait, son dernier recueil se compose de deux mises en scène vocales solistes de textes anglais énigmatiques de Nan Shepherd et W. G. Sebald.
Au premier abord, le coup de chalut de Magdalena Kozena à travers quatre ensembles de chants folkloriques orchestrés par Bela Bartok, Luciano Berio, Maurice Ravel et l’Espagnol Xavier Montsalvatge, ne semble pas cohérent.
Les sonates de Valentin Bibik sont le reflet d’un monde en transition et d’un compositeur qui n’arrive pas à décider à quelle partie de ce monde se raccrocher : le passé soviétique, le présent turbulent ou un avenir post-moderne.
Je ne me souviens pas de la dernière fois que j’ai écouté et encore moins recommandé un album de Noël, mais Lise Davidsen s’est attaquée à mon talon d’Achille.
La combinaison semble, en théorie, follement excitante. En pratique, moins.
Nouveauté de ICA Classics commentée par Norman Lebrecht : “À la fin des temps, tous les enregistrements jamais réalisés seront rassemblés et envoyés au ciel pour être entendus de tous.”
Quand Georg Friederic Haendel vivait à Londres dans la première moitié du XVIIIe siècle, il n’y avait pas grand-chose à faire après un concert et un compositeur pouvait s’étendre aussi longtemps qu’il le souhaitait. La propension de Haendel à la longueur démesurée a été tolérée pendant quelques décennies, mais le contrecoup l’a rattrapé en avril 1739 lorsque le deuxième de ses oratorios bibliques dramatiques est tombé à plat, les aristocrates se plaignant qu’il était trop long et statique. C’était en partie injuste. Haendel avait cessé d’écrire des opéras lorsque les classes aisées avaient commencé à engager des Italiens pour faire…