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Combinant une passion pour les films de qualité et un souci de promouvoir la justice sociale et environnementale, le festival de cinéma et de musique « Vues du Monde » est sans pair. La première édition du festival, censé devenir un événement annuel à Montréal, s’annonce comme une expérience enrichissante tant pour les spectateurs que pour les membres du jury.
Du 22 au 25 septembre, ce festival comprendra des premières mondiales de films, des conférences sur le développement professionnel dans l’industrie du cinéma, des conférenciers d’honneur ainsi que plusieurs opportunités pour réseauter avec des gens du milieu. De plus se tiendra un concours avec jury dans trois catégories : films, scénarisation et musique de film. Le jury de la catégorie « films » sera composé de neuf membres alors que les catégories « musique de film » et « scénarisation » auront sept et cinq jurés, respectivement.
Le délégué général du festival, Michel Zgarka, a révélé peu de détails quant à la composition du jury, qui sera annoncée le 2 septembre. Il a toutefois précisé que Dina Gilbert, la chef assistante de l’OSM, sera des jurés de la catégorie « musique de film ».
Le festival est le résultat d’un examen approfondi des festivals de films produits sur les scènes tant locale qu’internationale. « Même si Montréal est reconnue comme étant une ville de festivals, elle en manquait un mariant films de qualité et musique de film et ayant une valeur socialement engagée », explique Zgarka.
Quant à la décision d’incorporer de la musique de film, Zgarka affirme que ce n’est qu’un autre aspect qui distingue Vues du Monde des autres festivals. En élargissant sa portée, Vues du Monde ouvre une plateforme de discussion sur la musique de film, chose qui se fait rarement : « Aucun des festivals de cinéma internationaux n’incorpore de la musique de film, bien que la trame sonore et la musique contribuent à créer l’humeur et l’atmosphère d’un film », dit-il.
Les fondateurs du festival sont Michel Zgarka, Georges Leclere (président), Ysé Brisson (délégué général adjoint), Thanushka Nanayakkara (partenaire) et Alan Rogers (directeur commercial). Ils possèdent tous plusieurs années d’expérience dans l’industrie du cinéma.
Zgarka, qui a une carrière hautement distinguée et compte plus de 30 ans d’expérience en production, en marketing, en financement et en développement commercial, est excité par les perspectives d’avenir du festival, étant donné la réaction enthousiaste des participants. « Nous avons reçu plusieurs inscriptions, toutes possédant une valeur sociale importante, mentionne-t-il. Nous avons déjà assez de matériel pour les quatre jours du festival. En ce moment, on pourrait même avoir six journées de films, de documentaires, de scénarios et de musique », affirme-t-il.
Une mission importante
Vues du Monde est une initiative de la compagnie média internationale XII Tribes Entertainment, ce qui explique pourquoi l’ambitieuse mission du festival est la même que celle de sa compagnie. Cette philosophie consiste à promouvoir la justice sociale et environnementale, ce qui comprend, entre autres, la parité entre les sexes, la représentation de minorités visibles et le développement durable. Comme son nom l’indique, Vues du Monde encourage les perspectives multiples et variées et a pour but la création et la promotion d’œuvres artistiques qui préconisent le changement progressiste.
Karen Strassman, elle aussi une vétérane de l’industrie, avec des décennies d’expérience en tant qu’actrice, actrice de voix et professeure de dialecte, siégera au jury de la catégorie « films ». Elle et Zgarka sont des collaborateurs de longue date et se sont rencontrés au Festival de Cannes, il y a plusieurs années.
Strassman a hâte de se renseigner sur une multitude d’enjeux. Ultimement, son appréciation d’un film dépend de l’impact personnel que celui-ci laisse : « Mes critères principaux sont : est-ce que ce film a eu un impact ? Est-ce que ce film m’a touchée ? »
« Les films ont la capacité de changer le monde et d’aborder plusieurs sujets négligés par les autres médias. Il y a des limites au nombre de sermons que l’on peut faire et je crois que les gens ont de moins en moins de patience pour les longs articles. Les films, lorsqu’ils sont bien faits, parviennent à cerner l’essence d’un enjeu. Ils vont au-delà de la pensée : ils font sentir, ils font vivre. Plus que tout autre médium, ils ont la capacité de nous rapprocher les uns des autres. »
Traduction : Natasha Beaudin Pearson
Pour plus d’information sur le festival de cinéma et musique Vues du Monde, visitez: www.viewsoftheworldfestival.com.
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