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Le parcours du flûtiste Arin Sarkissian n’est pas typique pour un musicien classique, puisqu’il a grandi sans intérêt particulier pour la musique classique et n’a pas réussi à intégrer l’orchestre symphonique de son école. Mais le succès du lauréat du prix Michael Measures 2024 témoigne de l’importance de ses modèles et de son amour sincère pour la musique et les concerts.
Sarkissian est reconnaissant envers les professeurs qui ont contribué à son épanouissement musical – Leone Buyse (Université Rice) et Jim Walker (Colburn School de Los Angeles); sa première professeure de flûte Lilit Hovhannisyan et sa mentore Christina Yoo (affectueusement appelée « Prof Tina »). Il détient désormais le pupitre de flûte principale à la Victoria Symphony, citant l’interprétation de la 4e symphonie de Tchaïkovski, la 5e symphonie de Chostakovitch et la 4e symphonie de Brahms comme les moments marquants de la saison dernière. Sarkissian vise à mobiliser son art « au-delà de la musique elle-même (pour englober) les finances, les aspects juridiques, la collaboration intersectorielle, les initiatives éducatives, et bien plus encore ». Cet objectif ambitieux témoigne de sa capacité à comprendre l’écosystème et l’impact que la musique peut avoir sur l’ensemble de la communauté.
Ses récentes prestations, lors de sa tournée avec la harpiste Kaitlin Miller dans le cadre du groupe de musique de chambre Duo Duoro ou la production d’Ainadamar d’Osvaldo Golijov par la Pacific Opera Victoria, ont contribué à une année mémorable pour Sarkissian. « Jouer me donne l’impression de redevenir un enfant, dit-il, et je suis tellement reconnaissant envers la musique pour cela. » En plus de la saison à venir avec le Victoria Symphony, le flûtiste attend avec impatience la sortie de son premier album, Évocations, avec le pianiste canadien Paul Williamson. Il espère que ces deux opportunités l’aideront à puiser dans le pouvoir de la musique pour avoir « un impact au-delà de la scène ».
(Traduction par Viktor Lazarov)
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