Les Soirées des Étoiles du Festival des Arts de Saint-Sauveur

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La Scena Musicale (LSM) était convié à assister à la première soirée du Festival des Arts de Saint-Sauveur (FASS) le mercredi 24 juillet 2024. Frustré par une météo qui s’annonçait peu accueillante sur les routes, car effectivement des tornades ont frappé le Québec le soir même, avisant le FASS, LSM a donc reporté sa présence pour la représentation du vendredi 26 juillet avec la seconde Soirée des Étoiles. Malgré le mauvais temps du 24, avec les secousses de pluies torrentielles et les vents, les gens quelque peu détrempés sont quand même venus pour remplir les estrades pour la représentation de Gibney Company des États-Unis. Le chapiteau affichait complet ce soir là tout comme les cinq suivants nous confiait le directeur général Étienne Lavigne. 

Il reste donc des places pour le 1er, 2, 3 et 4 août, Ces deux dernières dates du festival présenteront Gauthier Dance avec Contemporary Dance 2.0 tandis que le 1er, le chorégraphe Crazy Smooth, figure marquante de la danse hip-hop présente, avec sa compagnie Bboyizm, In My Body. De son côté, le directeur artistique du FASS et de la compagnie Coté Danse, danseur et chorégraphe imminent d’ici, Guillaume Côté s’est réservé le 2 août pour faire irradier les planches du chapiteau avec Burn Baby Burn. (Encore quelques billets de disponible)

Pour Les Sentiers de la Danse – Saint-Sauveur, il reste des plages horaires.
Le parcours 2 présente :

  • Aly Keita –Djata : Conversations du Manden (danse contemporaine)
  • SANA Danse projet – New creation Onze (danse contemporaine)
  • Natasha Kanapé Fontaine et Jera Wolfe – Nouvelle création (poésie et danse contemporaine)

Revenons à cette soirée idéale du 26 juillet, c’était donc un chapiteau complet où, pour une deuxième Soirée des Étoiles, s’installait un public de tous âges pour vivre un moment « dansoriel » exceptionnel. Au total, onze chorégraphies et extraits de ballets nous ont été offerts dans une diversité, une syncrétique éclectique, comme une synthèse de plusieurs traits culturels d’origine différente qui nous transportaient dans une multitude de sphères d’expressions des corps. Une portée musicale de mouvements, de gambades, de sauts, de virevoltes et voltefaces, de contorsions et de pirouettes, de corps gracieux et voluptueux. À chacune des impressions, des émotions qui s’entrechoquaient dans mon esprit de spectateur novice et stupéfié, cramponné à mon siège, presque qu’autant essoufflé que les danseurs. 

Sur Don Quichotte, extrait de résistance qui clôturait la soirée, mon voisin de droite, Boris, russophone installé au Québec depuis quarante ans et qui me semblait très avisé en la matière me dit « il y’a 32 vrilles dans cet extrait » effectuées par la danseuse Geneviève Penn Nabity du Michigan. C’était trop rapide pour que je puisse tenir le compte et ce fut de même pour celles effectuées par la suite par Larkin Miller de Los Angeles. Ce clin d’œil fortement apprécié du public terminait le programme. 

Les danseurs et danseuses de chacun des tableaux offerts sont venus saluer avec le sourire, sauf pour certains de l’École Supérieure de Ballet du Québec s’en tenant solidement à leur rôle de zombis désarticulés que présentait la première scène du premier acte, Daphnis et Chloé d’Andrew Skeels, la toile du chapiteau s’est gonflée d’un grand souffle et d’un bonheur satisfait de la part de tous ceux qui étaient présents. 

Le FASS nous offre un événement unique lors de ses Soirées des Étoiles. Il y a de tout pour tous les goûts avec des danseuses et danseurs aguerris, de véritables athlètes provenant de partout. Il n’y a pas de place à l’ennuie, comme parfois dans certains grands programmes.

Je ne vais pas énumérer chacun-chacune, ni vous présenter les deux actes et chacune des scènes qui nous ont été présentés. Je vais vous laisser regarder le programme de la soirée qui donne une multitude d’informations sur tous les participants et qui vous fera sans doute regretter d’avoir manqué une de ces deux

Alors soyez avisé pour les Soirées des Étoiles 2025. Pour ce festival 2024, il reste des billets mais ils partent dans tous les sens. 

Coup de cœur de votre humble rédacteur, la chorégraphie Too Too Much de Guillaume Côté exécutée par Yosmell Calderone et Shanna Irwin. Côté a lui-même participé à la fête en dansant en compagnie de Maude Sabourin sur une de ses chorégraphies : Naraka

LSM dispose d’une paire de billets pour le 1er août à remettre à la première personne qui s’inscrit à l’infolettre https://lsm-page.ck.page/9da960ad20

 

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A propos de l'auteur

Musicien-Gestionnaire, Gestionnaire-Musicien, selon les besoins.

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