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Le jeune pianiste natif d’Alberta Scott MacIsaac a remporté le concours OSM Manuvie 2015. Né en 1992, ce jeune pianiste prometteur est reconnu et apprécié, dans son pays comme à l’international, pour sa musicalité et sa technique. Il a commencé à jouer du piano à l’âge de six ans et a étudié avec la professeure albertaine Marilyn Engle à partir de 2007. MacIsaac a obtenu un certificat en interprétation de Yale en 2014, où il a étudié auprès de Boris Berman et Peter Frankl. Il complète actuellement son baccalauréat à Londres, à la Guildhall School of Music and Drama avec Ronan O’Hora.
MacIsaac n’est pas un nouveau venu dans le monde des concours. Pendant ses études à Yale, il a obtenu le premier prix du concours Prokofiev et a remporté, deux années consécutives, la finale nationale du Concours de musique du Canada (en 2008 et 2009). En 2009, il a obtenu le troisième prix du Concours national de piano de l’Orchestre symphonique de Toronto. La même année, il gagnait le Concours de concertos de Calgary, qu’il avait déjà remporté en 2007. Un an plus tard, c’était le premier prix du Concours de piano Shean et, en 2015, le prestigieux grand prix du concours OSM Manuvie. En Europe, MacIsaac a remporté en 2015 le second prix du Concours international de piano Brant et le troisième prix du Concours de piano Christopher Duke.
En dépit de son jeune âge, Scott MacIsaac a déjà derrière lui une carrière de soliste avec les principaux orchestres canadiens, entre autres l’Orchestre symphonique de Montréal et l’Orchestre symphonique de Terre-Neuve. Il a également joué dans des salles importantes, au Northern Arts and Cultural Centre, au Centre national des Arts à Ottawa, au Centre d’arts Orford ainsi qu’au Princess Alexandra Hall à Londres et à Lagny, en France.
Pour les demi-finales du Concours OSM Manuvie, MaIsaac a choisi de jouer trois œuvres de compositeurs d’horizons très différents. Il a commencé par la Sonate pour piano no 3 en do majeur op. 2 de Beethoven, puis la pièce obligatoire Volée. Carillons d’oiseaux, de Michel Gonneville, composée en 2010 pour Louise Bessette, pour conclure avec la Fantaisie en fa dièse mineur « Sonate écossaise » op. 28 de Mendelssohn. Pour la finale, il a interprété le majestueux Concerto pour piano no 2 de Rachmaninov.
En poursuivant une carrière d’interprète classique, MacIsaac est la preuve vivante que la musique classique peut changer le monde et notre société !
Traduction : Brigitte Objois
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