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Zhan Hong Xiao
Émission Virtuose
Par Olivier Gentil
« La musique, pour moi, c’est le plus haut canal de communication, la plus haute forme de langage. »
C’est lors de son passage à l’émission Virtuose, présentée ce printemps à l’antenne de Radio-Canada et animée par Gregory Charles, que le public québécois aura fait la rencontre du jeune pianiste prodige de 17 ans. Il avait alors interprété, en finale de l’émission, le 4e mouvement du Concerto pour piano en mi bémol majeur de Liszt. « Je me suis inscrit par hasard, c’est mon professeur qui m’en a parlé, raconte-t-il. J’ai été surpris d’avoir été sélectionné ! » En somme, il ne regrette en rien son passage à l’émission. « Je n’avais pas à m’inquiéter parce que tout était super bien organisé. Son équipe et les candidats étaient formidables, j’ai fait des rencontres inoubliables, confie-t-il. Gregory est quelqu’un de très ouvert et il m’a donné beaucoup de conseils ! »
Contrairement à plusieurs, Zhan Hong commence tardivement le piano, soit à l’âge de 9 ans. Il fréquente alors l’école primaire Notre-Dame-des-Neiges, où il se joint aux Petits Chanteurs du Mont-Royal. En secondaire 3, il fait une demande au Conservatoire de Montréal qu’il fréquentera dès l’année suivante. Encore aujourd’hui, le jeune prodige poursuit sa formation au Conservatoire sous la tutelle du réputé professeur Richard Raymond. « Lorsqu’ils m’ont demandé avec qui je voulais étudier, j’ai répondu Richard Raymond ! »
Quant à l’avenir, Zhan Hong projette de poursuivre sa formation, tout en envisageant participer à différents concours de musique internationaux. Parmi ses plus grands rêves, on retrouve le réputé Concours Chopin de Varsovie. « Participer à un concours ayant une si longue histoire ! Ce serait vraiment un honneur d’y participer, pas nécessairement de gagner, mais seulement d’y participer, faire partie de l’événement ! » C’est que la période romantique représente pour lui ce moment où la musique, par cette tâche de transmettre l’émotion à travers la musique qui animait certains tels que Chopin et Liszt, se libère de normes d’écritures bridant la personnalité et l’inventivité du compositeur. En ce sens, être présent à Varsovie revêt une dimension symbolique particulière, étant l’un des événements les plus emblématiques de cette période.
Lorsque l’on discute avec ce jeune artiste, on ressent cet amour et cette passion qu’il éprouve pour la musique. « Je ne pourrais pas imaginer le monde sans musique, dit-il. Quand on joue, il faut tenter de profiter du moment, ne pas trop se préoccuper du reste, se centrer sur la musique. Il faut être honnête avec soi-même, avec son instrument, vivre l’expérience. Parce que c’est la musique qui est la vraie gagnante à la fin ! »
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