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Dans un monde de plus en plus incertain, c’est un soulagement de constater que les King’s Singers existent toujours. Leur nouveauté est peut-être chose du passé depuis le concert inaugural de Londres en 1968, mais le chant a capella impeccable de six voix d’hommes reste une chose miraculeuse et leur dernier album est un plaisir à écouter.
Le premier morceau de l’album est la plus belle chose que j’ai entendue venant de l’organiste Max Reger. Une série de mélodies de Debussy passe comme un sommelier parisien devant une table sans alcool. Trois chansons de Ravel et une badinerie de Saint-Saëns sont la crème pâtissière d’une tarte Tatin. La diction en trois langues est parfaite.
Le meilleur se trouve dans les morceaux suivants – des méditations du frère et de la sœur Mendelssohn, un triptyque de chansonnettes du Suédois Hugo Alfven et l’hymne anglais sur l’air de Finlandia que j’ai entendu pour la dernière fois aux funérailles de Jimmy Carter. Il s’agit d’un programme magnifiquement équilibré, sans le moindre temps mort. Merci, Seigneur, pour les King’s Singers.
Ai-je dit six voix d’hommes ? Deux chanteuses sopranos se sont glissées dans l’ensemble de Vaughan Williams, qui est écrit pour huit voix. Je ne l’aurais pas su si les notes ne l’avaient pas mentionné, tant l’accord est doux.
Traduction : A. Venne
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