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Steinway4
Le monde a découvert Yunchan Lim lors de la finale du concerto de Rachmaninov du concours Van Cliburn, lorsque la cheffe d’orchestre Marin Alsop a essuyé une larme, émerveillée par cet étonnant jeune talent. Âgé de 19 ans à l’époque, Yunchan n’a cessé depuis d’être sollicité par les médias. Il dit préférer passer son temps sur une montagne coréenne, à contempler l’infini.
Ce premier enregistrement est une captation du concert de la demi-finale du Van Cliburn, diffusée par son commanditaire de piano. Le public est inaudible, sauf au début et à la fin, et l’ambiance est intense. Une maison de disques professionnelle aurait pu rendre le son du piano moins claquant, mais il n’y a pas le moindre défaut à trouver dans le jeu stupéfiant.
Alors que les pianistes d’âge mûr ont tendance à se mettre en valeur dans Liszt, Yunchan se tourne vers l’introspection, recherchant la transcendance du titre de l’œuvre plutôt qu’une célébrité instantanée. L’effet est hypnotique dès le prélude. Yunchan joue les notes − toutes les notes − comme des chemins vers un ailleurs surréaliste.
Dans le molto vivace, il dépasse au moins deux fois la limite de vitesse. Dans le mouvement Eroica, il est réfléchi, réservé, loin de l’extravagance lisztienne. C’est un artiste qui suit sa propre voie. Nous entendrons beaucoup parler de lui lorsqu’il choisira de se livrer davantage. En attendant, écoutez ceci.
NL
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