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Delphian4
Je suppose que peu de lecteurs connaissent la Sonate en ré, op. 6, de Beethoven. Publiée en 1797, bien qu’elle remonte peut-être à l’adolescence du compositeur, la sonate commence par la première phrase caractéristique de la Symphonie no 5, œuvre qui allait mettre encore une décennie avant d’être achevée. Vraiment ? Comme moi, vous serez peut-être incrédule devant la confiance saisissante qui se dégage de cette composition en deux mouvements. C’est l’aspect le plus remarquable, à part le ta-ta-ta-taaa et la signature particulière de Beethoven qui résonne chaque seconde.
Les pianistes britanniques Peter Hill et Benjamin Frith se sont associés pour nous faire explorer des recoins inattendus de la table de travail éparse de Beethoven. Par exemple, huit variations sur un thème du comte Waldstein. Le thème lui-même est vague, mais une fois que Beethoven se lance dans les variations, on est dans la période Eroica et tous les travaux s’arrêtent jusqu’à ce qu’il ait terminé. Comme les six variations sur Ich denke dein, une petite comptine pour deux jolies sœurs qu’il trouvait de son goût.
La découverte entre toutes est la Grosse Fuge, op. 134 en version réduite pour quatre mains. Pratiquement composée sur son lit de mort, cette œuvre est indispensable pour comprendre la fin de vie de Beethoven. Vous n’en avez jamais entendu parler ? Le jeu est absolument convaincant.
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Traduction par Andréanne Venne
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