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Présenter le Requiem de Mozart est une tradition de la Société philharmonique du Nouveau Monde. Le chef Michel Brousseau, qui sera à la tête de trois chœurs et de l’orchestre réunis à la basilique Notre-Dame de Montréal, nous raconte la petite histoire derrière cet incontournable de la programmation.
« C’est un événement récurrent qui a pris naissance il y a une vingtaine d’années avec Jean-Pierre Guindon. Ce dernier était non seulement chef du chœur de la basilique Notre-Dame et directeur artistique du festival de musique sacrée avec l’Alliance chorale du Québec, mais aussi mon prédécesseur à la tête des Chanteurs de Sainte-Thérèse. Il m’avait demandé si je voulais participer aux festivités avec ce chœur qu’il avait lui-même fondé. Il y avait des concerts toute la journée, le samedi, et nous faisions le concert de clôture le dimanche soir en interprétant le Requiem de Mozart. C’est une œuvre extraordinaire dans ses parties vocales autant qu’instrumentale, bien qu’elle ne soit pas entièrement de Mozart (Süssmayer, élève du compositeur, est le premier à avoir complété la partition après le décès de celui-ci en 1791). »
Près de 200 choristes et instrumentistes seront dirigés par Michel Brousseau. La soprano Ania Hejnar, la mezzo-soprano Stéphanie Pothier, le ténor Jean-Michel Richer et le baryton-basse Alexandre Sylvestre seront les solistes. Née dans les Cantons de l’Est, Pothier se confie à l’approche de l’événement. « Ça fait déjà cinq ou six ans que je collabore avec la Société philharmonique. C’est toujours un plaisir de me retrouver avec ce grand chœur. Je suis même partie en tournée avec l’orchestre, sous la direction de Michel Brousseau, pour interpréter le Requiem. On était allés dans les villes européennes où a vécu Mozart. »
Pour la mezzo-soprano, revenir dans ces lieux aura une saveur toute particulière. « La basilique Notre-Dame et les concerts classiques sont des souvenirs qui se rapportent beaucoup à mon grand-père. Le dimanche soir, j’écoutais Les beaux dimanches avec lui. J’ai vu, pour la première fois à la télévision, de grandes dames parées de longues robes. À l’époque, je devais avoir six ou sept ans et ça ne faisait pas encore partie de mon imaginaire. La première fois que je suis venue chanter à la basilique, que je suis arrivée par l’arrière de la scène pour la répétition, j’en ai fait l’expérience pour de vrai et me suis revue dans le salon avec mon grand-père. Je me suis dit alors : “Ce soir, c’est moi qui porterai la robe”. »
Cette saison, le concert de la SPNM consacré au Requiem de Mozart se tiendra en mode hors-série, le 2 novembre prochain à 15 h, toujours à la basilique Notre-Dame. www.spnm.ca
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