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Le 6 mars dernier, le Conseil québécois de la musique (CQM) présentait son 25e gala des Prix Opus, pour la seconde fois consécutive en mode virtuel. La formule de l’événement devait évoluer pour rendre compte des nouveaux modes de consommation culturelle à l’ère de la Covid-19 et du numérique. C’est pourquoi dix Mentions d’excellence du CQM – Concerts et créations webdiffusés ont été remises officiellement, et ce, pour la première fois de l’histoire du CQM. En raison des multiples interruptions de programmations musicales au cours de la saison, toutes les catégories de concerts en salle, incluant celle du prix Rayonnement à l’étranger ont été exceptionnellement suspendues. Au total, 142 concerts, dont 63 créations, ont été évalués et 19 prix Opus décernés.
Musiques au programme
Le gala a débuté par une prestation musicale du violoncelliste Stéphane Tétreault et de la harpiste Valérie Milot. Les duettistes, très complices sur scène, ont interprété une œuvre du compositeur Heitor Villa-Lobos intitulée Le chant du cygne noir.
Le guitariste Tim Brady a présenté en première mondiale sa pièce écrite pour l’occasion, Vingt-quatre cordes pour une salle solidaire, en compagnie des musiciens de son quatuor de guitares électriques Instruments of Happiness (Jonathan Barriault, Simon Duchesne et Francis Brunet-Turcotte). Accompagné par Gabriel Schwartz aux saxophone et pandeiro ainsi qu’Olivier Babaz à la contrebasse, le joueur de balafon Adama Daou a exécuté avec beaucoup de virtuosité Sanata, une pièce festive d’origine malienne. Celle-ci a été le parfait point d’orgue à une cérémonie qui manquait autrement de rythme.
Les remerciements préenregistrés de chaque lauréat et lauréate, plutôt bienvenus au début, ont fini par être redondants et ne montrer qu’un intérêt limité. Retenons plutôt les qualités d’intervieweuse de Catherine Perrin comme lors de l’hommage rendu à Claire Guimond, membre fondatrice et ex-directrice artistique d’Arion Orchestre Baroque. Pour l’occasion, la jeune flûtiste Alexa Raine-Wright, dont madame Guimond a été la mentore, est venue sur scène interpréter brillamment la Fantaisie no 11 en sol majeur de Georg Philipp Telemann.
Des prix bonifiés
Grâce à la contribution de généreux partenaires, dont le Conseil des arts et des lettres du Québec et le Conseil des arts du Canada, cinq prix Opus ont été assortis d’un montant en argent ou d’un projet vidéo : 10 000 $ à la compositrice de l’année Keiko Devaux, 5 000 $ à l’interprète de l’année Stéphane Tétreault, 10 000 $ à la Société pour les arts en milieu de santé (SAMS) qui a obtenu le prix Inclusion et diversité Montréal, 3 000 $ à l’Orchestre symphonique de Drummondville, lauréat du prix Opus Régions pour son projet Regards sur Beethoven, ainsi que la production d’une capsule vidéo offerte aux P’tits Mélomanes du Dimanche, organisme récompensé du prix Opus Québec pour son projet Cloches de récré.
Pour la liste complète des lauréats, consulter le communiqué du CQM sur le site web du magazine, www.mascena.org, ou sur le site web du CQM, www.prixopus.com
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