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TVA Films met à l’honneur la musique classique en présentant, le 22 février, le film français Au bout des doigts de Ludovic Bernard, le réalisateur de Mission Pays Basque (2017) et L’Ascension (2017) qui a révélé les talents cinématographiques de l’humoriste Ahmed Sylla. Cette comédie dramatique écrite par Johanne Bernard et Ludovic Bernard met en vedette les acteurs Jules Benchetrit, Lambert Wilson et Kristin Scott Thomas. Au bout des doigts, dont la puissance émotionnelle se révèle dans sa célébration sentie de la passion pour la musique classique, au-delà des contrariétés des conditions sociales défavorables, a été présenté en première nord-américaine au Festival Cinemania, en novembre dernier.
« Dans la banlieue difficile où il traîne avec ses amis, Mathieu Malinski (Jules Benchetrit) doit garder secrète sa passion pour la musique, lit-on dans le synopsis. Ses mauvaises fréquentations et la délinquance pourraient le mener en prison, mais Pierre Geitner (Lambert Wilson), le directeur du Conservatoire national supérieur de musique, a d’autres plans pour lui. Convaincu que Mathieu a le talent nécessaire pour devenir un pianiste classique remarquable, il l’inscrit au concours national. Le jeune homme commence alors à s’entraîner avec la Comtesse (Kristin Scott Thomas), une enseignante exigeante. Sauf que Mathieu vient de pénétrer dans un nouveau monde qu’il comprend mal… La Comtesse, Pierre et Mathieu devront donc apprendre à mettre de côté leurs préjugés s’ils veulent parvenir à leurs fins. »
La musique comme planche de salut
Cette comédie dramatique souligne la persévérance, la ténacité et le courage d’un jeune de banlieue pour sortir de conditions sociales difficiles qui risquent de causer sa perte. Sa passion pour la musique classique lui sert de bouée de sauvetage. Sa rencontre avec son destin a lieu dans le hall de la gare du Nord de Paris où il se fait remarquer par le directeur du Conservatoire, Pierre Geitner, alors qu’il joue une valse de Chopin sur le piano mis à la disposition du public. Envoûté par son jeu, Geitner, qui dans un premier temps le perd de vue, mais fait tout pour le retrouver, décide alors de le prendre sous son aile malgré les mises en garde de ses proches.
Le film nous mène alors à travers les rebondissements d’une trame narrative captivante qui met l’accent sur une série de chocs, d’oppositions et de fractures entre cultures, mentalités et origines sociales. Sa force réside dans la manière subtile avec laquelle il nous convainc de suivre avec intérêt le parcours de Mathieu dans un monde de codes qui lui est tout à fait étranger. La collaboration difficile et houleuse de ce jeune indomptable avec la Comtesse, d’apparence rude, donne le piment et la chaleur nécessaires pour créer un contraste intéressant avec le décor froid et feutré habituel au monde de la musique classique. À souligner aussi le jeu dramatique qui s’installe entre le trio de personnages (Pierre, la Comtesse et Mathieu) qui, malgré leurs différences, ont en commun d’avoir été sauvés justement par la musique classique.
Au bout des doigts sort sur les écrans québécois le 22 février. www.tva.ca
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