Les Nuits d’Afrique au temps des fêtes…encore plus chaudes !

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Après  avoir enchanté les soirées montréalaises par  une série de quatre grands spectacles dédiés à des genres musicaux captivants (nu-cumbia, blues malien, flamenco et maloya), les Productions Nuits d’Afrique  enflamment le temps des fêtes par les sonorités encore plus chaleureuses des rythmes afro-colombiens, du chaâbi algérien et du reggae. Le tout culmine avec un réveillon 100% tropical.

Le programme des Nuits d’Afrique d’automne a été marqué  par deux spectacles de belle facture. Le double-concert, en collaboration avec Mundial Montréal (le 18 novembre, au National) avec la reine argentine de la nu-cumbia, Mariana Yegros “La Yegros” et le groupe Las Cafeteras, réputé pour son style de musique “latino-alternative et socialement consciente”.

La Yegros, Photo: Nora Lezano

La Yegros, Photo: Nora Lezano

Avec ses performances scéniques très colorées, La Yegros, a enchanté le public montréalais par ses balades à travers le folklore sud-américain, de la cumbia au chamamé, avec les variations de genres qui caractérise son style :  folk argentin, rythmes tropicaux, reggae, dancehall, soul, musique arabe, electro, pop, hip-hop, etc. Las Cafeteras, eux, ont transporté l’assistance dans un voyage très ensoleillé, alliant des harmonies envoûtantes du répertoire afro-caribéen et amérindien et des rythmes modernes. De ce méli-mélo musical émerge la personnalité de ce groupe qui marque l’évolution moderne de la musique folk dans sa version urbaine.

Noche Flamenca

Fin novembre, le Gesù a vibré sous les sonorités explosifs de la Noche Flamenca. La célèbre troupe espagnole de flamenco était de passage à Montréal pour quatre représentations de sa dernière création « La Ronde », inspirée de la pièce de théâtre de l’écrivain viennois Arthur Schintzler.

Durant trois soirées (Les 25, 26 et 27 novembre), la troupe fondée en 1993, par Martin Santangelo, directeur artistique et  Soledad Barrio, la danseuse étoile, a confirmé l’authenticité de son interprétation de l’esprit flamenco dans ses différentes dimensions : chant, danse, jeux de guitares et percussions, le tout dans une mis en scène qui favorise une agréable communion avec le public. D’ailleurs, c’est cette communion avec le public qui fait le succès international de cette troupe acclamée par la critique à travers le monde et qui a remportée plusieurs prix. Sa danseuse étoile est récipiendaire du prestigieux prix Bessie Award.

Chaleurs exotiques

À souligner également deux autres grands rendez-vous qui ont mis en vedette deux célébrités des musiques du monde. Le 20 novembre au Club Balattou,  le groupe réunionnais Ziskakan, considéré comme le pionnier du maloya contemporain, a donné son premier spectacle à Montréal, mêlant le maloya au rock et la poésie créole au rythm’n blues occidental.

Le 4 décembre au même Club Balattou,  le célèbre bluesman malien, Boubacar Traoré, très apprécié à travers le monde notamment en Europe et en Amérique du Nord, en plus de son Afrique natale, a signé son grand retour dans le cadre de sa nouvelle tournée internationale pour la présentation de son nouvel album Mbalimaou.

Pour clôre l’année 2016, les Nuits d’Afrique propose une programmation encore plus festive. Notamment : le spectacle de la musique chaâbi algérien, avec la participation des artistes : Meryem Saci, Achour Zanoutene et Nassim Gadouche (le 22 décembre au Balattou) et le spectacle de la musique roots reggae signé : Prophecy Izis et le Heights of Love band (le 29 décembre au même Balattou). www.festivalnuitsdafrique.com

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