Deslembrança, le tout premier album de l’artiste québécoise d’origine chilienne Mikhaëlle Salazar est en vente depuis le 6 avril. Ce recueil de cinq chansons, lancé récemment lors d’un spectacle à la Sala Rossa, ouvre une nouvelle étape dans le cheminement de cette artiste polyvalente qui affectionne les compostions jazz aux couleurs latines.
Bercée dès son enfance dans une ambiance artistique inspirante, son père est bassiste, guitariste et chanteur, Mikhaëlle Salazar, entame l’étude du violon à l’âge de cinq ans. Plus tard, et parallèlement à la pratique instrumentale, elle se consacre au chant et amorce un cursus jazz qui la mène à l’Université de Montréal d’où elle sort diplômée en 2015.
Elle se produit au sein de différentes formations, notamment le Teresina Quartet aux côtés de Jim Hillman, le groupe Impulso Flamenco, le collectif Thiscotech et l’ensemble vocal Neptune. Ces d’expériences ont renforcé la polyvalence de cet artiste. Mikhaëlle Salzar a aussi été choriste à quelques reprises à la télévision sur la chaîne de Radio-Canada pour l’émission En direct de l’univers et a participé au Gala des 75 ans de Radio-Canada. Elle performe également dans de nombreuses salles montréalaises telles que le Balcon, le Dièse onze, le Upstairs Jazz Bar & Grill, la Maison du Jazz, Le Petit Medley et dans différentes Maisons de la culture.
Avec Deslembrança, l’artiste propose cinq chansons : Forro Brasil, Deslembrança, Senora, De que callada manera, et une relecture originale dans un style bossanova bilingue du grand classique country Mille après mille, composé par Gerry Joly et popularisée par Willie Lamothe, et qui figure parmi les pièces musicales les plus reprises dans différents styles et par un nombre impressionnant d’artistes.
Les compositions de Deslembrança renvoient à différentes sources d’inspiration latines notamment les musiques brésiliennes, cubaines et chiliennes. Du samba, du bossanova, de la salsa et également du funk, le tout dans un mode jazzy. Résultat : des pièces qui s’écoutent agréablement…sans aucun effort !
« Mon arrangement est aussi significatif pour moi puisqu’il est le pont entre mes deux cultures, mon héritage québécois qui me vient de ma mère et mon bagage culturel et musical sud-américain qui me vient de mon père », explique-t-elle.
Dans cet album, Mikhaëlle Salazar est accompagnée de Simon Denizart (Révélation Radio-Canada 2016-2017 en jazz), au piano, Samuel Cournoyer, à la basse, Michel Medrano Brindis, à la batterie. Son père, Rodrigo Salazar, chante sur deux titres.