26e saison des Boréades de Montréal: très inspiré retour à la normale (ou presque)

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L’ensemble Les Boréades de Montréal annonce son retour à la normale (ou presque), avec quatre événements autour des airs d’opéra de jeunesse de Mozart, des messes brèves de Bach ainsi que deux concerts intimes, avec au menu des duos de flûte traversière de la période classique et des œuvres de musique de chambre française de la période de la fin du règne de Louis XIV.

« On revient avec autant de fébrilité que d’inventivité », dit Francis Colpron, fondateur et directeur artistique de l’ensemble. Il espère que le public sera au rendez-vous pour savourer, le 29 octobre à l’église Saint-Laurent, les magnifiques airs d’opéra de jeunesse de Mozart. « Des œuvres d’une sensualité inouïe et d’une grande expressivité qui permettent de prendre la mesure du génie étonnamment précoce de Mozart à l’âge de 11 ans et déjà irrésistiblement attiré par l’opéra et ses envoûtantes œuvres scéniques », explique F. Colpron. Ce concert intitulé Maestrino Mozart sera donné avec la participation de la soprano québécoise Marie-Eve Munger.

Voyages musicohistoriques

Le 27 novembre, rendez-vous à l’église Saint-Jean-Baptiste pour le concert autour des quatre messes brèves de J. S. Bach, avec la participation du chœur Saint-Laurent sous la direction de Philippe Bourque. Ces œuvres, dites aussi messes luthériennes, permettent de savourer ce que Bach a composé dans les meilleurs moments de son inspiration, affirme F. Colpron.

Par la suite, la programmation s’enchaîne avec deux concerts plus intimes. Le 24 février à la chapelle Saint-Louis, concert Percées dans le grave : duos de flûte de la période classique, œuvres de W. F. Bach et de Kuhlau avec Alexa Raine-Wright et Francis Colpron, traversières. Le directeur artistique explique : « La flûte traversière jouit au XVIIIe siècle d’une grande popularité, associée à son caractère intime et sensible. Sa facture évolue sans cesse, cependant, et on la munit de clés vers le milieu du siècle pour augmenter le volume et la clarté de ses notes graves. »

Le 10 avril, à la salle de concert du Conservatoire, rendez-vous pour le concert Jouvence pour un roi fatigué, autour d’œuvres de la musique de chambre française du XVIIIe siècle (Couperin, Marais, Hotteterre, Jacquet de La Guerre et Boismortier). Colpron souligne la philosophie qui préside à la programmation de son ensemble et rappelle l’approche didactique chère aux Boréades qui consiste à veiller à enrichir la culture de son public quant aux contextes historiques de la composition des œuvres présentées.

Pour les détails de la programmation, 
visitez www.boreades.com

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