La 14e édition du Festival du cinéma israélien de Montréal présentera treize longs métrages, trois documentaires et huit courts métrages. Ces films sont choisis par un comité parmi une soixantaine d’œuvres proposées, comme le précisent les coprésidents du festival, Gérard et Chantal Buzaglo.
Ces responsables se réjouissent de l’évolution que le festival connaît ces dernières années, avec la soirée tapis rouge et celle de remise des prix Lys d’or. Les coprésidents soulignent aussi l’importance accordée aux séances de débats et aux ateliers organisés durant cet événement qui vise à « faire connaître à un large public le cinéma israélien, présenter les défis de la société de ce pays et à se questionner sur sa réalité historique, culturelle et sociale ».
M. et Mme Buzaglo mentionnent aussi l’intérêt grandissant du public montréalais pour les œuvres cinématographiques présentées par le festival, notamment celles qui abordent des sujets particulièrement sensibles. À ce propos, ils évoquent parmi les faits marquants de la précédente édition les débats intéressants à la suite des projections de films portant sur la question israélo-palestinienne, les problèmes sociaux et la délinquance juvénile. Ils précisent que des experts et des professionnels de différents domaines ont été invités à animer ces débats.
Dialogue interreligieux
Le festival est aussi marqué par la présence et la participation de certains réalisateurs et acteurs de films présentés. L’édition 2013 a été marquée par la présence du producteur israélien Asaf Saban du film Outdoors à la projection de son film, après laquelle il a répondu aux questions des spectateurs. À rappeler aussi, la présence de l’actrice israélienne Noa Biron qui tenait le rôle principal dans le film Montana et qui a reçu le prix de la meilleure actrice.
Abordant les perspectives du développement, les coprésidents se réjouissent du fait que le festival, dont le budget est d’environ 100 000 $, n’a pas enregistré de déficit en 2018. Ils mettent l’accent sur la volonté de consacrer de plus en plus la dimension multiculturelle qui reflète la grande diversité de la société israélienne et le développement que connaît actuellement le cinéma israélien. Signalons à ce propos que l’un des films qui sera présenté en 2019, Tel Aviv on Fire du réalisateur palestinien Samah Zoabi, aborde le sujet du conflit israélo-palestinien et a été salué par la critique pour la manière dont il souligne « l’absurdité de ce conflit, avec humour, engagement et une folle audace ». Ce film a reçu le prix pour la promotion du dialogue interreligieux au Festival de Venise.
La 14e édition du Festival du cinéma israélien de Montréal aura lieu du 26 mai au 5 juin 2019 au Cineplex Forum. www.fcim.ca