The Dybbuk, classique du théâtre yiddish, célèbre son 100e anniversaire sur scène au Centre Segal avec sous-titres en français !

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Le Centre Segal des arts de la scène présente
Une production du Théâtre yiddish Dora Wasserman
THE DYBBUK
De S.ANSKY
Mise en scène de BRYNA WASSERMAN & RACHELLE GLAIT
L’œuvre essentielle du théâtre yiddish célèbre les 100 ans de sa création avec une présentation dans sa langue originale
Avec sous-titres en français et en anglais.

9 – 27 AOÛT 2015

Pour diffusion immédiate :: Montréal, le 29 juillet 2015Le Théâtre yiddish Dora Wasserman, la plus ancienne compagnie de théâtre yiddish du Canada, revisite un classique de son répertoire en août en proposant The Dybbuk, le chef-d’œuvre gothique sur l’amour et la possession mystique de S. Ansky, dans une production multimédia visuellement étonnante mise en scène par Bryna Wasserman et Rachelle Glait, sur une musique originale de Josh Dolgin, alias Socalled. Présentée en première à guichets fermés lors du premier KulturFest de New York, cette œuvre rare et caractéristique de la scène yiddish se lance maintenant à la conquête du public montréalais en langue originale (avec surtitres français et anglais) du 9 au 27 août 2015 au Centre Segal des arts de la scène.Visionnez la bande-annonce.
Récit obsédant sur le désir, la noirceur et les âmes en errance, The Dybbuk raconte l’histoire d’un amour coincé entre deux mondes et d’une communauté déchirée entre religion, superstition et spiritisme.
Khonen, étudiant dans une yeshiva, se languit à la fois de Dieu et de sa bien-aimée Laya. Mais sans qu’ils le sachent, les deux tourtereaux ont été fiancés par leurs parents avant leur naissance. Quand le père de Laya tente de rompre cette promesse pour lui faire épouser un homme riche, Khonen se tourne vers la Cabbale, la pratique mystique juive, dans le but de stopper le mariage. Il voit alors la frontière entre naturel et surnaturel commencer à s’estomper.
Marquer le 100e anniversaire d’un classique yiddish
Cette nouvelle production du Théâtre yiddish Dora Wasserman marque le 100e anniversaire d’une des pièces les plus réputées de la littérature yiddish. Écrite entre 1913 et 1916, The Dybbuk est l’œuvre la plus connue de l’écrivain russo-juif S.Ansky (né Shloyme-Zanvl Rappoport) et l’une des plus largement produites dans l’histoire du théâtre juif. Elle a été jouée pour la première fois en 1920 et a été montée en Europe, en Amérique du Nord et en Israël.
Un retour aux souches
Pour sa production annuelle sur la scène principale du Centre Segal, la compagnie TYDW effectue un retour aux souches avec cette œuvre dramatique puissante et remplie de suspense qui traduit une profonde incursion dans la culture et le mysticisme hassidique, la langue yiddish, et l’imaginaire historique juif à l’aube de la Première Guerre mondiale.
La première rencontre entre la pièce et le TYDW remonte à 1997, année où la Compagnie a reçu les éloges de la critique pour l’avoir présentée dans une mise en scène de Bryna Wasserman, la directrice artistique du TYDW et actuelle directrice exécutive du National Yiddish Theatre – Folksbiene de New York.
Des amoureux maudits par le sort
« Poétique et néanmoins provocant, The Dybbuk est né de la noirceur et de la beauté des ghettos de l’Europe de l’Est à une époque où Ansky scrutait son propre héritage religieux et culturel à travers le prisme du folklore juif traditionnel. La pièce trouve sa trame dans les légendes mystiques de jeunes amoureux coincés entre deux mondes et qui souffrent parce qu’un vœu solennel a été rompu. Il en résulte une histoire d’amour universelle et transcendante : Khonen possède Laya et elle garde une emprise sur lui. Ils seront unis, et si ce n’est pas dans cette vie, ce sera dans la prochaine », explique Wasserman.
Wasserman revient au Centre Segal pour assurer avec Rachelle Glait la mise en scène de la production annuelle du TYDW sur la scène principale. Les deux femmes ont récemment collaboré lors de la première musicale en yiddish de Soul Doctor: Journey of a Rock Star Rabbi, un succès présenté l’été dernier au Centre Segal.
Une distribution dynamique composée de 18 comédiens chevronnés ou de nouveaux talents du TYDW est là pour conduire cette production réinventée qui présente une musique originale de Josh Dolgin, alias Socalled, l’artiste montréalais de pop-Klezmer de renommée mondiale, dont on a pu entendre la musique pour la dernière fois sur la scène du Segal dans Tales from Odessa (2013). La mise en scène associe des projections évocatrices conçues par George Allister et Patrick Andrew Boivin à une chorégraphie de Jim White. Les décors sont signés John C. Dinning, les éclairages Renaud Pettigrew, les costumes Louise Bourret et le son Jesse Ash.
LE SAVIEZ-VOUS?
>Un « Dybbuk » (de l’hébreu signifiant « coller ») fait référence à un esprit errant et malin qui entre dans le corps d’un être vivant. Pour les Juifs hassidiques de l’Europe de l’Est, un Dybbuk ne constituait pas une légende ou un mythe mais une vraie menace. La pratique mystique de la Cabbale était répandue à l’époque et personne ne doutait qu’une âme mécontente puisse traverser la frontière entre le monde « réel » et « l’autre » monde pour posséder un être vivant.
>S. Ansky a écrit la pièce après une expédition ethnographique de plusieurs années au cœur des régions yiddish de l’Europe de l’Est.
> Le célèbre Théâtre d’art de Moscou devait présenter la pièce en première en 1917 dans une traduction russe mise en scène par Konstantin Stanislavski; mais la révolution russe est survenue et Ansky a été forcé de fuir en Pologne. La pièce a été montée pour la première fois par la Troupe Vilna de Varsovie après la mort d’Ansky en 1920.
> Ansky avait mêlé plusieurs mélodies traditionnelles en hébreu à l’histoire. Josh Dolgin (Socalled), le compositeur de The Dybbuk, dont la propre musique jette des passerelles entre la musique pop contemporaine, le hip-hop et la musique juive traditionnelle, les a incluses dans la trame sonore originale de la pièce.
> La pièce a inspiré plusieurs adaptations notables, qu’il s’agisse d’un ballet de Leonard Bernstein et Jerome Robbins, d’une nouvelle adaptation anglaise par Tony Kushner ou d’un opéra original en yiddish signé Solomon Epstein. Les frères Coen ont présenté un extrait de la pièce dans leur film « Un homme sérieux  » (A Serious Man), en 2009.
À propos du Théâtre yiddish Dora Wasserman
Le Théâtre yiddish Dora Wasserman (TYDW) est la compagnie de théâtre en résidence au Centre Segal. Depuis 1958, le TYDW met en scène l’expérience juive et entretient l’héritage de théâtre yiddish tant à Montréal qu’à l’étranger.  Le Théâtre Yiddish Dora Wasserman a connu le succès critique et populaire avec au-delà de 90 productions allant des classiques et d’œuvres originales à des drames et des comédies musicales.  Bryna Wasserman, fille de Dora Wasserman, O.C., O.Q., fondatrice de la compagnie, a guidé le TYDW vers de nouveaux sommets.  Sous la direction artistique de Bryna Wasserman, le TYDW continue de célébrer et de préserver le théâtre, la langue et la culture yiddish par le biais de productions théâtrales et d’une série de conférences publiques, de films et de concerts tout au long de l’année.
À propos du Centre Segal
Le Centre Segal des arts de la scène est un organisme à but non lucratif voué au soutien, à la production et à la présentation d’un théâtre anglophone mettant en scène les meilleurs artistes professionnels d’ici et d’ailleurs. Depuis sa fondation en 1967, le Centre Segal s’est développé en un lieu culturel reconnu partout au pays ayant pour valeurs fondamentales la création, l’innovation, la diversité et les collaborations interculturelles. La programmation artistique du Centre Segal met l’accent sur des relectures de pièces connues du grand public, des nouvelles comédies musicales canadiennes et des œuvres aux thèmes universels. Le Centre Segal croit fermement que l’art a le pouvoir de renforcer et de lier les communautés les unes aux autres et s’emploie à offrir une programmation pertinente, engageante et accessible. www.centresegal.org     
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