Montréal, le lundi 29 juin 2015 — Le Festival International de Jazz de Montréal est heureux de décerner Prix Ella-Fitzgerald à Erykah Badu, pour son extraordinaire contribution au jazz vocal contemporain. Le prix lui sera remis par Laurent Saulnier, vice-président programmation du Festival, et Marie Hélène Poitras, journaliste et auteure, ce soir à 23 h, lors d’une conférence de presse au Salon vert de la Place des Arts, après son concert présenté à la Salle Wilfrid-Pelletier dans le cadre de la série Événements spéciaux.
Erykah Badu est la 17e lauréate du Prix Ella-Fitzgerald. À l’occasion de son 20e anniversaire, en 1999, le Festival a eu l’idée de créer ce prix pour récompenser une chanteuse ou un chanteur de jazz au talent remarquable qui a eu un impact et une influence majeurs sur la scène internationale.
Au rang des artistes qui ont façonné le paysage du R&B contemporain, Erykah Badu a conquis le statut de reine du neo soul, forte d’une aura et de talents d’interprétation hors du commun. Joyau de la maison Motown, elle hérite d’influences du soul, du funk et du jazz vocal, s’attirant grâce à son timbre des comparaisons avec Billie Holiday, tout en s’imposant comme une défricheuse qui a franchi les barrières entre les genres. Mais c’est sans doute sa voix aussi douce que voluptueuse qui marque la signature de son univers musical dominé par la délicatesse et le raffinement. Découverte en 1994 par Kedar Massenburg au festival SXSW, un premier démo en poche, la chanteuse est rapidement signée sous étiquette Kedar qui fusionne sous peu avec Motown/Universal. Elle fait ses premiers pas sur scène en première partie de D’Angelo, avant de faire une entrée fracassante sur les palmarès en 1997 avec Baduizm, un premier album qui revampe la musique soul de rythmes hip-hop, de penchants jazzy et de groove musclé. Propulsé par le succès On & On, l’album décroche une certification triple platine et deux Grammys (Best Female R&B Vocal Performance et Best R&B Album). Se révélant aussi inspirée que productive, l’auteure-compositrice-productrice renouvelle le coup d’éclat avec son 2e album studio, Mama’s Gun, en 2000, certifié platine 2 mois après sa sortie, dominant les palmarès R&B avec, à sa proue, les succès Bag Lady et Green Eyes. Elle poursuit en 2003 dans une veine plus expérimentale avec Worldwide Underground, lance sa propre étiquette, Control FreaQ, en 2005, avant de proposer en 2008 l’album studio New Amerykah Part One: 4th World War, suivi en 2010 de Part Two: Return Of The Ankh. Pour compléter le tableau, on évoquera sa veine engagée et son action militante, notamment à la tête du groupe à but non lucratif B.L.I.N.D. (Beautiful Love Incorporated Non-Profit Development). Cette année, la célèbre chanteuse nous rend visite pour la toute première fois à la Salle Wilfrid-Pelletier ce soir à 19 h 30 (série Événements spéciaux TD).
Erykah Badu succède à Diana Ross (2014), Holly Cole (2013), Liza Minnelli (2012), Sade (2011), The Manhattan Transfer (2010), John Pizzarelli (2009), Aretha Franklin (2008), Harry Connick, Jr. (2007), Etta James (2006), Al Jarreau (2005) Tony Bennett (2004), Bobby McFerrin (2003), Dianne Reeves (2002), Diana Krall (2001), Dee Dee Bridgewater (2000) et Diane Schuur (1999), les précédents lauréats du Prix Ella-Fitzgerald.
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