par Brigitte Objois
Ce dimanche 9 février, à la Maison symphonique, l’Orchestre Métropolitain, sous la direction de Yannick Nézet-Séguin, présentait Métamorphoses et le concerto pour cor no. 2 de Strauss ainsi que la 3ème symphonie « Eroica » de Beethoven.
Métamorphoses, œuvre pour 23 instruments à cordes, fut écrite dans une Allemagne dévastée par la guerre et la défaite, puisqu’elle sera achevée en avril 1945. La mention « In Memoriam » de la main de Strauss en marge des dernières mesures, serait un hommage à Beethoven et sa 3ème symphonie dont le compositeur a repris le thème de la marche funèbre du 2ème mouvement. Une interprétation plutôt terne de ces Métamorphoses a été suivie d’un Louis-Philippe Marsolais brillant.
Après l’entracte, Yannick Nézet-Séguin et l’orchestre nous ont entraînés dans une magnifique symphonie Eroica énergique et pleine de vigueur ! Rappelons, pour l’histoire, que Beethoven, qui avait dédié au départ sa symphonie à Bonaparte qui représentait pour lui les idéaux révolutionnaires, a renié sa dédicace après que Bonaparte se soit proclamé empereur. Il l’a alors dédiée à la mémoire d’ « un grand homme ».
Ce concert se poursuit cette semaine, à Verdun le 10 février, Saint-Laurent, le 13, et Saint-Léonard le 14 février.
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