Critique CD – Renaissance de Quartom

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Le rythme effréné de nos vies modernes appelle certains moments de pause. Entre le travail, les factures et les autres responsabilités, il faut prendre des moments pour soi. C’est ce à quoi nous convie Quartom avec Renaissance, un disque à écouter chez soi cet hiver, une tisane chaude à la main.

Renaissance rend hommage à Palestrina (1525-1594), le grand maître de la polyphonie vocale. Du début à la fin, l’album oscille entre ses œuvres et des chants grégoriens. Le concept est heureux : en quelque sorte caressée par la sobriété des mélodies grégoriennes, l’oreille se trouve toujours mieux disposée à recevoir la charge harmonique des polyphonies.

Les voix sont pleines, lisses, unies (seules les fins de phrases s’ouvrent à de légers vibratos), les dosages habiles (les effleurements de la basse dans l’Adoramus Te sont admirables) et les réverbérations de l’église Saint-Esprit savamment étudiées. Les membres de Quartom n’en sont pas à leurs premiers chants sacrés, cela s’entend.

Un défaut néanmoins : le livret. On n’y trouve aucune explication sur les relations entre le chant grégorien et la polyphonie. De même, la vie et l’œuvre de Palestrina ne sont pas présentées.

La « renaissance » est celle du groupe qui, après dix ans d’existence, se renouvelle avec le ténor Antonio Figueroa, successeur de Gaétan Sauvageau. Une belle acquisition, qui appelle d’autres succès.

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