Jacques Forestier, violon, Concours Shean Strings

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« Je m’intéresse à la politique, à l’actualité, aux voyages et à la bonne cuisine (les huîtres avant tout) », déclare Jacques Forestier, 16 ans, d’Edmonton, qui manifeste une grande maturité pour son âge. Pourtant, lorsqu’on lui demande s’il se voit poursuivre une carrière autre que musicale, il confie que « c’est déprimant d’imaginer une vie sans mon violon ». En mai, lui et son violon bien-aimé ont remporté le premier prix du concours annuel Shean Strings dans sa ville natale – « un rêve que je caresse depuis des années » – accompagné de 8 000 $ et d’un engagement à jouer un concerto avec l’Orchestre symphonique d’Edmonton.

Il a passé l’été à New York, où il a étudié en personne avec Itzhak Perlman au Perlman Music Program de Shelter Island pour la troisième fois – « l’un de mes endroits préférés au monde, entouré de musique, de beauté et d’amis ». Jacques Forestier admire le regretté violoncelliste américain Lynn Harrell (« sa sonorité déborde de passion »), dit que Rachmaninov est une obsession constante (« le romantisme et l’angoisse de sa musique sont sans égal ») et admet que les chaussures de luxe sont un plaisir coupable. (Il n’y a pas de honte à cela, Jacques. Chaque périple commence par un seul pas bien chaussé).

Extrait de 30 hot Canadian classical musicians under 30, 2021 edition, Robert Rowat, CBC Music, publié avec permission.

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