Critique de disque : Louise Farrenc (Erato)

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Louise Farrenc: Symphony No. 1 in C minor Op. 32; Symphony No. 3 in G minor Op. 36

Insula Orchestra/Laurence Equilbey 

Erato 190296698446

★★✩✩✩

Il ne fait aucun doute que l’industrie de la musique classique n’a pas réussi à offrir des chances égales aux compositrices et aux femmes cheffes d’orchestre. La génération actuelle s’efforce de changer la donne et ce nouvel enregistrement en est un excellent exemple. La compositrice et la cheffe d’orchestre sont toutes deux françaises. Louise Farrenc (1804-1875) a étudié avec Hummel et Reicha et a été professeure de piano au Conservatoire de Paris pendant plus de 30 ans. Elle a composé beaucoup de musique pour piano solo, de la musique de chambre ainsi que trois symphonies. Les deux symphonies de cet enregistrement datent des années 1840, ce qui les rend à peu près contemporaines des symphonies de Schumann. En comparaison, les partitions de Farrenc sont convenues et peu inspirées. Elles manquent de mélodies mémorables et d’un développement symphonique sophistiqué. Elles ne se comparent pas non plus favorablement aux premières symphonies de Gounod ou de Bizet. Mais elles sont certainement un intérêt historique et méritent des enregistrements décents. Malheureusement, Laurence Equibey et l’Orchestre Insula se produisant sur des instruments d’époque proposent ici des lectures superficielles. Yannick Nézet-Séguin s’est récemment intéressé à Farrenc avec des concerts à Montréal et à Philadelphie. Les enregistrements ne tarderont probablement pas et on espère qu’ils seront meilleurs

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A propos de l'auteur

Former conductor and broadcaster, Paul E. Robinson, is the author of four books on conductors, Digital Editor for Classical Voice America, and a regular contributor to La Scena Musicale.

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