Sondra Radvanovsky, une grande diva de notre temps.

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Sondra Radvanovsky, une grande diva de notre temps.

Par Olivier Delaire

Ce dimanche 22 octobre dans le Grand théâtre de Québec, Sondra Radvanovsky, une des sopranos les plus en demande du monde lyrique, nous a offert un récital unique et majestueux. Elle nous a proposé un programme varié, personnalisé et vécu.

Un des aspects magnifique de ce récital est qu’avant chaque début de cycle d’un même compositeur ou air, elle a pris le temps de nous expliquer la raison de son choix, ce qui a rendu l’évènement plus intime et personnel et en fin de compte, nous a montré un peu plus de sa vie. Un autre aspect digne de mention est les traductions et surtitres pour chaque air et mélodie, ce qui a donné la possibilité de s’imprégner encore plus de l’art de Sondra.

Elle a commencé avec un air baroque « Sposa son disprezzata » de Bajazet (Vivaldi), dès le premier moment il est possible de remarquer sa présence scénique, même avant de commencer à chanter, nous pouvons voir clairement le personnage, son état d’âme, de plus.

Elle a continué avec un cycle de chanson de Bellini, comme un genre de clin d’œil à son dernier succès au MET, Norma. Elle nous a même fait remarquer la ressemblance entre la mélodie « la ricorzanda » et l’air « qui la voce » de l’opéra « I Puritani » (même compositeur).

Par la suite, elle a interprété des mélodies de Strauss, répertoire qu’elle commence à toucher depuis pas longtemps, et qu’elle a maitrisé, tant en nuances qu’en intensité. En honneur à Leontyne Price, la soprano a interprété 6 mélodies de Samuel Barber.

La soprano a finalisé le concert avec l’air « La mamma morta » de l’opéra Andrea Chenier du compositeur Umberto Giordano, opéra qu’elle chantera l’année prochaine à Barcelone.

La soprano nous a offert trois magnifiques rappels, tout en nous expliquant la raison du choix, la très connue « Song to the moon » de Rusalka (Dvořák), «I could have danced all night» de la commédie musicale My fair lady et finalement nous enchanté avec une interprétation sublime de « Vissi d’arte » de l’opéra Tosca (Puccini).

D’une flexibilité, intensité, mezza voce, nuances à couper le souffle, ce récital fut une classe de maitre. Tout au long du récital j’ai pu apprécié comment la grande tradition opératique était présente à travers elle, quel régal!

Il est important de souligner le travail précieux du pianiste Anthony Manoli.

D’autres évènements à venir au club musical de Québec :

http://www.clubmusicaldequebec.com/

http://www.sondraradvanovsky.com/

 

 

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